Source [linternaute.com] Eric Zemmour pourrait être la surprise de 2022 : les sondages le donnent en mesure d'être au second tour de la présidentielle. Et le polémiste songerait à créer un parti politique pour faire entrer des députés zemmouristes à l'Assemblée nationale.
La rumeur se fait insistante depuis le début de la journée : Eric Zemmour dépasserait à nouveau Marine Le Pen dans une enquête d'opinion. Mercredi 13 octobre 2021, les fans du polémiste se font l'écho sur les réseaux sociaux d'un sondage à paraître dans lequel l'essayiste serait en mesure de se hisser au second tour face à Emmanuel Macron, doublant ainsi à nouveau la candidate du Rassemblement national et toute candidature de la droite. Mercredi 6 octobre, un sondage paru chez Challenges et réalisé par Harris Interactive créditait Eric Zemmour de 17% des suffrages, le plaçant ainsi dans le duel final face au chef de l'Etat. Pour autant, une enquête Elabe sortie le même jour le donnait en troisième position quand, lundi 11 octobre, l'Ifop donnait Marine Le Pen et Xavier Bertrand au même niveau (16%), devant l'ancien chroniqueur. Des intentions de vote, aussi diverses soient-elles, à prendre en compte avec les marges d'erreur possibles par rapport aux résultats finaux.
Il est l'un des plus médiatiques soutiens d'Eric Zemmour. Antoine Diers, porte-parole du polémiste, a jugé sur CNews lundi 11 octobre 2021 qu'il "faut arrêter de taper sur Eric Zemmour. Je crois qu'Eric Zemmour est en train de faire naître un espoir que Marine Le Pen ne parvient plus à faire naître", a-t-il asséné face à Julien Odoul, député RN et l'un des porte-paroles de Marine Le Pen. Le directeur de cabinet du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) a ajouté "pense[r] qu'au RN, il y a une peur d'Eric Zemmour". L'ex des Républicains a par ailleurs expliqué que "les chiffres me plaisent sur le fait qu'Eric Zemmour est passé devant l'ensemble des candidats potentiels des Républicains. Eric Zemmour s'est d'abord imposé comme le candidat naturel de la droite normale". Le dernier sondage crédite cependant Eric Zemmour de 14% des suffrages, derrière Xavier Bertrand et Marine Le Pen (16%).
Le journaliste ne s'en cache pas, il jouera un rôle dans cette campagne présidentielle. Le 28 août, il affirmait sans sourciller qu'il avait "envie" d'unir les droites. Pour l'heure, c'est en tant qu'essayiste qu'il veut aller à "la rencontre des Français". C'est d'ailleurs pour promouvoir son livre, multiplier les séances de dédicaces voire les réunions publiques qu'il avait décidé début septembre de mettre entre parenthèses sa collaboration avec Le Figaro. Le journal lui avait fixé une ligne rouge il y a quelques semaines : si ses velléités politiques étaient trop affirmées, il devrait stopper de commenter l'actualité dans le média. Invité de France 2 samedi 11 septembre, dans l'émission de Laurent Ruquier "On est en direct", Eric Zemmour s'est semble-t-il fait violence pour ne pas annoncer sa candidature. Il a toutefois laissé entendre que cette annonce n'était qu'une question de temps. "Pour l'instant, je ne suis pas candidat. Quand je voudrai être candidat, je dirai que je suis candidat. Quand je le déciderai, je le dirai. Pour l'instant, je réfléchis. Il y a des gens, depuis des mois, depuis des années, qui me poussent à être candidat, qui pensent que c'est moi qui ai les bonnes idées pour la France", a-t-il indiqué. Il a réitéré cette position mi-septembre sur RTL, sur BFMTV et sur CNews. Le 28 septembre, Le Parisien a révélé qu'Eric Zemmour a déjà à sa disposition un grand local de campagne, dans le VIIIe arrondissement de Paris, loué par l'association des amis d'Eric Zemmour.
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