Source [RT France] C'est l’Union européenne qui pilote la «conversion écologique» des Etats membres et encourage l’adoption des taxes environnementales, rappelle Pierre Lévy, rédacteur en chef du mensuel Ruptures.
Finalement, le discours à Paris du président de la Commission européenne, prévu de longue date, a été annulé. Officiellement, a indiqué la présidence de l’Assemblée devant laquelle il devait intervenir le 4 décembre, il s’agissait de faire de la place pour une séance de questions au gouvernement. Bien sûr, on peut comprendre que dans le contexte d’un mouvement social sans précédent, l’actualité dicte l’urgence.
L’argument, pourtant, n’est pas vraiment convainquant. Techniquement, il aurait sûrement été possible de maintenir un petit créneau pour l’intervention programmée. Jean-Claude Juncker ne prévoyait tout de même pas de pérorer pendant cinq heures…
Et il aurait été fort intéressant d’entendre celui-ci s’exprimer sur le mouvement des Gilets jaunes. A vrai dire, pour qui suit l’actualité bruxelloise, il n’y a guère de doute sur ce qu’aurait été son appréciation.
En particulier sur le déclenchement de la mobilisation. Le chef de l’exécutif européen ne peut évidemment ignorer ce qui a mis le feu aux poudres : l’annonce des taxes écologiques sur les carburants prévues pour le 1er janvier prochain (et que la puissance du mouvement vient, premier acquis non négligeable, de faire geler).
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