Que la France ait voté la résolution dite "Palestine occupée"du 11 avril 2016 prise par le Conseil exécutif de l'UNESCO condamnant Israël pour ses agissements à Jérusalem, en Cisjordanie et à Gaza est peut-être légitime au regard du droit international. La chose est cependant discutable quant au fond.
Présentée à l'UNESCO par l'Algérie, l’Égypte, le Liban, le Maroc, Oman, le Qatar et le Soudan, tous pays arabes, cette résolution ne prenait en compte, on n'en sera pas étonné, que le point de vue arabe.
Sur le plan technique, elle met principalement en cause les travaux faits à Jérusalem-Est (qui appartenait à la Jordanie avant 1967) ; certains de ces travaux dégraderaient le site que l'UNESCO a mission de protéger, d'autres seraient des fouilles archéologiques dont on se demande pourquoi cette organisation s'y oppose si elles sont bien conduites ; elles touchent surtout l’esplanade du Temple où se trouvent la mosquée d'Omar (qui n'est pas concernée) et la mosquée Al Aqsa, laquelle, durant les croisades, était le siège de l'Ordre des Templiers et est redevenue ensuite un lieu saint de l'islam. De là, Mahomet aurait quitté la terre pour rejoindre le Ciel. Particulièrement inopportuns selon la résolution seraient les travaux menés dans la "rampe des Maghrébins" attenante.
La résolution met aussi en cause la politique israélienne à Bethléem, à Hébron et à Gaza, les Israéliens se voyant également reprocher dans les deux premières villes de faire des travaux dans une zone qui ne leur appartient pas.
Mais l'émoi qu'a suscité cette résolution dans le mode juif touche surtout l'esplanade du temple de Jérusalem. Quel que soit le fond de l'affaire, comment ne pas comprendre que beaucoup de juifs aient été choqués que, pratiquement à chaque ligne, le texte qualifie lsraël de "puissance occupante" dans un territoire qui, pendant dix siècles, avait été celui du temple de Salomon ?
Il nous semble que le nouvel ambassadeur de France auprès de l'UNESCO qui venait d'inaugurer ses fonctions au moment du vote, aurait dû prendre en compte d'une manière ou d'une autre cette sensibilité ; ayant postulé avec beaucoup d'insistance pour l'ambassade de France au Vatican , lequel l'avait récusé pour son homosexualité affichée, on imagine qu'il avait quelque connaissance de la Bible. Il vaut en tous cas mieux en avoir pour ne pas faire de gaffes dans cette région si compliquée.
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Je pense que les juifs ne seraient plus choqués et leur émoi s'envolerait s'ils avaient à vivre ce que vivent les palestiniens depuis la naissance d'Israël. Évidemment le problème est complexe et les puissances occidentales y sont pour quelque chose mais le fait est : Aujourd'hui, Israël se comporte comme une puissance occupante sans respect des droits humains : la détention administrative en particulier de mineurs en est un exemple.
Revue de presse : Agence Média Palestine (6/7/16)*
La politique de confiscation de terres par Israël a notablement augmenté dans Jérusalem et en Cisjordanie occupées, avec une hausse de 439% depuis le début de l’année 2016 par rapport à l’an dernier, selon ce que montre un rapport palestinien publié mardi dernier.
L’Institut de Recherche Appliquée de Jérusalem (ARIJ) a fait savoir que les autorités israéliennes ont confisqué 3 145,6 ha de propriétés palestiniennes depuis le début de cette année, soit une augmentation de 439% par rapport à l’an dernier où 583,5 ha avaient été saisis.
Les autorités d’occupation israéliennes sont récemment montées d’un cran dans la politique de judaïsation de la Cisjordanie occupée, notamment par l’expansion des projets de colonies, selon ce qu’a mis en avant le rapport.
Au cours de la période étudiée, les forces d’occupation israéliennes ont démoli 276 maisons palestiniennes en Cisjordanie, y compris dans Jérusalem Est, alors que 108 maisons avaient été détruites en 2015.
343 équipement agricoles ont aussi été détruits au cours du premier semestre 2016, pour 59 pendant la même période en 2015.
ARIJ a expliqué que les autorités d’occupation ont commencé à construire 139 unités d’habitation en mai dernier, dans la colonie illégale de Shiloh, comme partie d’un projet d’extension de 10 nouvelles colonies.
Bien que les autorités israéliennes ne rendent pas publiques les statistiques du peuplement des colonies, l’Institut de Recherche Appliquée de Jérusalem a compté quelque 766 000 colons israéliens résidant dans des colonies illégales répandues dans toute la Cisjordanie occupée et à Jérusalem. Toutes les colonies israéliennes sur la terre palestinienne sont considérées illégales en droit international.
Traduction : SF pour l’Agence Media Palestine
Source: Centre Palestinien d’Information/PNN (29/6/16)
l'ONU s'est disqualifiée; cet organisme ignore l’Histoire des juifs depuis des siècles dans la Palestine;Honte à la France qui a soutenu et voter cette résolution
ignorants et complices des criminels
les paroles-paroles ne suffisent pas à réparer cette erreur dramatique!
hélas les socialistes sont des hypocrites