Source [Marianne] Le président de la République s'est illustré dans un « concours d'anecdotes » avec les youtubeurs Mcfly et Carlito mis en ligne dimanche. Derrière l'exercice parfois amusant, parfois consternant, voici ce qu'il fallait vraiment comprendre. Ou du moins ce que nous avons compris.
Plus de 8 millions de vues. Le président de la République s'est acquitté d'une de ses promesses en recevant, à l'Élysée, deux youtubeurs pour un concours d'anecdotes. Cette séquence, largement commentée sur les réseaux sociaux, consistait à deviner si les anecdotes mentionnées par l'un ou l'autre étaient fictives ou authentiques. Elle a donné lieu à des échanges surréalistes entre Emmanuel Macron, Mcfly et Carlito. À quelques mois de l'élection présidentielle, voici ce qu'il fallait comprendre de ces échanges en apparence bon enfant.
Carlito : « Tous les tests ont été faits, nous sommes négatifs au Covid. Tout ça a été vu au préalable avec nos délicieuses équipes. »
Emmanuel Macron : « Tout à fait. »
Traduction : « Il fut un temps où le progrès se mesurait à la capacité de l'homme à envoyer des fusées dans l'espace ou à guérir la rougeole. Aujourd'hui, le progrès c'est de faire 9 millions de vues sur Youtube en mobilisant une armée mexicaine pour enregistrer un concours d'anecdotes avec deux adulescents, depuis le palais présidentiel et en pleine crise sanitaire. Mais on est négatifs au Covid. »
Carlito : « Il est temps de révéler nos gages : si on gagne, sur une prochaine prise de parole, potentiellement celle du 14-Juillet qui est très suivie par les Français, (...) on vous propose d'avoir, affiché sur le bureau, un portrait de nous. »
Emmanuel Macron : « Si vous gagnez : très bien, je le ferai. »
Traduction : « Les gars, j'ai déjà atomisé la fonction présidentielle avec l'affaire Benalla en m'en prenant directement à la presse qui ne cherche plus la vérité, ou en opposant ceux qui ne sont rien à ceux qui réussissent. Vous pensez bien que ce n'est pas d'afficher vos portraits en pleine interview du 14-juillet qui va me mettre mal à l'aise. Un peu de sérieux je vous prie. »
Emmanuel Macron (lorsqu'il commence à marquer des points dans ce défi) : « C'est la remontada, on ne lâche rien. »
Traduction :« Vous avez vu le dernier sondage BVA pour RTL et Orange ? Ma cote de popularité a pris 3 POINTS ! Ce n’est pas Hollande qui aurait pu faire ça. Au même moment de son quinquennat, il s'apprêtait à jeter l'éponge en se liquéfiant à la télévision. Si avec ça j'arrive à imposer Le Pen comme rivale pour la prochaine présidentielle, c'est toute la décennie qui portera mon nom. Et ce sera un peu grâce à vous. »
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