Le Vlaams Belang en Belgique, comme l’AfD en Allemagne, se permet de faire la promotion d’une politique nataliste. Une information importante quand on connaît, surtout en Allemagne, le faible taux de natalité de ces pays. Les premières affiches dévoilées sont accompagnées des slogans suivants : « Les nouveaux arrivants ? Nous les faisons nous-mêmes ! » et « De nouveaux Allemands ? Faisons-les nous-mêmes. Ose l’Allemagne ! » Le message est clair. Il porte la volonté de lutter contre l’illusion politique dominante qui veut que le manque d’enfants allemands et belges puisse être remplacé par une entrée massive de migrants. Ce qui reviendrait à dire que les hommes ne sont que les pièces similaires d’un puzzle, tous échangeables sans conséquences.
La réalité est différente, chaque être humain a une identité propre, qu’il se construit oui, mais qu’il reçoit également. La langue, l’histoire, la famille… sont des données qui structurent l’individu. Non, un Turc plombier en Allemagne ne vaut pas un Allemand plombier en Allemagne. Cela ne veut pas dire que le Turc est un mauvais plombier, mais simplement que son enracinement n’est pas en Allemagne et sa volonté de travailler pour la grandeur et le rayonnement de l’Allemagne ne sera pas la même que celle d’un Allemand. Ce qui est logique. Il faut un lien pour aimer. Plus le lien est fort, plus grand est l’attachement.
Pour relever (économiquement, entre autres) un pays, il faut que le peuple qui fait ce pays veuille le relever. En ce sens, la politique nataliste qui permet d’avoir des enfants liés par le sang et par l’histoire à un pays est un bon début.
La politique nataliste ne permet pas simplement de financer les retraites, garder les capitaux au sein du pays et accroître ou maintenir sa puissance économique. Loin du discours des écologistes dogmatiques pour lesquels chaque humain de plus est un crime contre la Terre, la famille – et n’ayons pas peur de le dire, la famille nombreuse – est une richesse pour la société. Les valeurs qu’elle transmet s’imposent à ses membres : partage, responsabilités, sens de la hiérarchie, équité, justice, transmission…
Voilà ce dont les pays ont besoin. La politique nataliste doit s’accompagner d’une politique familiale. Ayons le courage de dire qu’une des causes des malheurs de la France réside dans le divorce de masse. Oui, l’enracinement des futurs Français doit passer par une filiation claire. Bien sûr que nos problèmes politiques sont liés. Il y a une volonté politique de lutter contre la famille, par le divorce qui déchire, l’avortement qui détruit, l’immigration qui remplace, la GPA et la PMA qui bricolent…
Nos politiciens actuels ne proposent pas de réelle politique nataliste ? Tant pis ! Que chacun œuvre à son échelle. Si nous ne pouvons pas tous avoir une famille nombreuse, nous pouvons tous, au minimum, descendre dans la rue le 21 janvier à la Marche pour la Vie et rappeler notre attachement à la vie. Les petits ruisseaux font les grandes rivières !