Nathalie Kosciusco-Morizet s’est donc à nouveau évanouie. Cette fois-ci à cause d’un scrutin électoral défavorable.
Nathalie Kosciusco-Morizet s’est donc à nouveau évanouie. Cette fois-ci à cause d’un scrutin électoral défavorable, puisqu’elle a été battue dans ce qui constituait un bastion de la droite dite républicaine : la 2e circonscription de Paris. Une défaite qui « pourrait donc entraver sa future candidature à la mairie de Paris » (source : LesEchos.fr). Rappelons qu’elle siégeait à l’Assemblée depuis 2002 – le choc a dû être rude.
Cependant, plus qu’un vote d’adhésion à La République en marche, à travers son candidat – Gilles Le Gendre –, on peut légitimement se demander si la propension de NKM à se mettre systématiquement en scène ainsi que son égotisme n’ont pas agacé l’électorat parisien.
Je ne parle même pas de son agression qui, photos et témoignages à l’appui, révèle que le geste de Vincent Debraize – maire d’une commune de l’Eure –, pour autant qu’il était effectivement la marque d’un délitement du savoir-vivre en France – comme l’a expliqué ici-même Philippe Bilger –, a été quelque peu exagéré. L’avocat de l’intéressé, mis en examen depuis, a d’ailleurs déclaré au micro de France Info : « La discussion s’est échauffée à tel point qu’à un moment, la candidate a brandi les tracts de manière proche du visage de mon client, et a proféré les propos suivants : “Dégage connard”, à deux reprises. » Ce qui est très vraisemblable. Souvenons-nous que la dame avait autrefois déclaré sur Canal+ : « Les climato-sceptiques sont des connards. »
Cette défaite de NKM s’ajoute donc à ses espoirs déçus d’occuper un ministère dans le gouvernement d’Édouard Philippe, après avoir accepté la main tendue du saprophyte présidentiel – qui s’est nourri des restes de la gauche et de la droite dite républicaine. Et il est peu probable que le remaniement ministériel imminent la fasse entrer au gouvernement. Dommage : elle remplissait toutes les conditions requises pour faire partie de la grande farandole En Marche !
Exit, donc, la scène politique nationale pour cette comédienne émérite, sachant transformer ses petits tracas en authentiques tragédies raciniennes, elle qui, quelques jours avant sa défaite, se lamentait devant la presse en ces termes : « En n’ayant que mon seul mandat parisien, je vais devoir trouver un autre emploi pour vivre. » Une future Fantine !
Toutefois, en tant que conseillère de Paris, conseillère métropolitaine et présidente du groupe Les Républicains au Conseil de Paris, NKM continuera à percevoir de très acceptables subsides et pourra, bien entendu, compter sur de substantielles indemnités en tant qu’ex-députée.
Mais voyons le bon côté des choses : avec son emploi du temps allégé, elle aura tout le loisir de prendre le métro parisien, ce « lieu de charme », comme elle disait ! Certes, elle passera moins à la télé, quoique, avec son goût pour la lumière des plateaux, qui sait si elle ne serait pas prête à intégrer l’équipe raffinée de Cyril Hanouna ?
À bien y réfléchir, NKM, c’est un Bruno Le Maire qui a mal tourné !
Source : Boulevard Voltaire