Source [Valeurs actuelles] Dans une tribune récemment publiée sur le site du Point, l’écrivain Catherine Millet revient sur son « regret de ne pas avoir été violée ». Propos surréaliste qu’elle avait assumé alors qu’elle venait de signer une tribune sur la liberté d’importuner dans le Monde. C’est dans ce texte qu’elle évoque le souvenir d’Anne-Lorraine Schmitt, agressée et assassinée dans le RER le 25 novembre 2007, sans la nommer.
« Quelquefois, la théologie trouve aussi une résonance dans les faits divers ! J'avais été frappée il y a quelques années par une affaire criminelle.
Une jeune fille avait été d'autant plus sauvagement assassinée dans un train de banlieue qu'elle semblait avoir opposé à l'homme qui avait voulu la violer une résistance acharnée. Profondément croyante, elle avait défendu sa pureté au prix de sa vie. Or l'enquête avait fait apparaître une autre femme, victime des années auparavant, sur la même ligne de train, du même violeur.
Et celle-ci avait accepté la fellation que le violeur exigeait, puis il l'avait laissée partir. Elle avait sauvé sa vie. Peut-être la jeune fille catholique, si elle avait lu de plus près saint Augustin et retenu l'enseignement de la séparation de l'âme et du corps – que la première victime appliqua, semble-t-il, d'instinct –, aurait-elle eu, elle aussi, une chance de sauver sa vie, sans perdre son âme. »
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