[Source : Boulevard Voltaire]
L’Union européenne tente, par tous les moyens, de rendre obligatoire le modèle multiculturel aux États membres.
En dépit des discours musclés des candidats Républicains aux élections primaires, les députés européens de leur formation politique votent constamment avec le Parti socialiste au Parlement européen. Et que votent-ils ? Des rapports nébuleux sur le rôle du dialogue prétendument interculturel, prônant une vision à rebours des intérêts immédiats de la France.
Les migrations y sont notamment vues comme faisant « partie intégrante de notre culture » alors que les arrivées massives de populations extra-européennes constituent un traumatisme inédit dans notre histoire. Participant de la culture de l’excuse qui fait le lit de la médiocrité et de l’anarchie, les fous qui nous gouvernent estiment que l’extrémisme et la radicalisation islamiques seraient le fait de l’exclusion sociale, culturelle et économique imposée par la société aux minorités.
Dignes des discours de Christiane Taubira, ces orientations masquent les problèmes identitaires majeurs auxquels se trouve aujourd’hui confronté notre continent et participent de la culpabilisation constante des Européens, bourreaux de l’humanité à les en croire.
Aveugles et sourds, ils refusent de comprendre que l’intégration est en panne, l’Europe ne pouvant, présentement, pas se permettre d’accueillir des millions de migrants qui seront, demain, des dizaines de millions. Preuve de leur incompétence, 4 % du budget humanitaire de l’Union pour 2016 sera consacré à l’éducation des… migrants qui s’installent illégalement sur nos territoires en violant les frontières extérieures.
Le multiculturalisme ne saurait permettre d’intégrer les migrants, encore moins de lutter contre le fondamentalisme islamiste. Tout au contraire, cette idéologie divisera profondément des nations européennes de plus en plus multiconflictuelles, comme l’ont démontré les événements de ces dernières années : attentats, augmentation des atteintes aux femmes (viols du Nouvel An 2016), insécurité chronique dans la plupart des pays européens accueillant une immigration importante.
Les autres avant les nôtres, nous disent-ils en substance quand ils ouvrent le programme Erasmus+ aux migrants alors que ces dispositions furent conçues, à l’origine, pour les ressortissants des États membres. Au Front national, nous croyons que les États membres de l’Union doivent décider souverainement de leur politique en matière d’éducation et de culture. Nous croyons, en outre, que les pays du Sud doivent pouvoir se développer pour éviter l’émigration des jeunes hommes, forces productives et d’avenir.
Ces migrants fuyant la guerre viennent l’apporter chez nous. Ce que savent les Français les plus modestes semble pourtant échapper aux députés de gauche et de droite, lesquels trahissent en conscience leur parole publique et le souhait de leurs électeurs.
Dominique Bilde
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