Source [genethique.org] En Slovaquie, une onzième proposition de loi vient d’être déposée afin d’ « aider les femmes à prendre de meilleures décisions » que l’avortement [1] .
Concrètement, le texte comprend l’augmentation du délai de réflexion à 96h au lieu de 48h actuellement, l’obligation d’un double avis médical dans le cas d’avortement « pour raisons de santé », ainsi que l’interdiction de campagne sur l’interruption volontaire de grossesse. Il est actuellement en discussion au Parlement.
Dans ce pays, le nombre d’avortements diminue depuis les années 2000, passant de 15 300 en 2004 à 5 800 en 2019 [2]. En 2020, ce chiffre devrait être encore plus bas, car « le gouvernement a recommandé aux hôpitaux de cesser de pratiquer des interruptions de grossesse » lors de l’épidémie de Covid-19, « à l’exception de celles qui pourraient sauver des vies ».
[1] Il est porté par la député Anna Záborská
[2] Les militants pro avortement s’indignent de cette diminution et accusent la clause de conscience des médecins ainsi que le coût de l’avortement, qui n’est pas remboursé, sauf « pour raisons de santé, viol et malformations du fœtus ».
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