Source [Le Salon Beige] Il s’agit d’une preuve supplémentaire de l’imposture du discours d’Emmanuel Macron sur la soi-disant volonté du gouvernement de lutter contre l’islamisme. Le président de la république a déclaré avec beaucoup d’hypocrisie :
“On ne doit jamais accepter que les lois de la religion puissent être supérieures à celles de la République (…) Je ne céderai rien dans cette bataille”.
Il se trouve que l’association L214 vient une fois de plus de diffuser une vidéo démontrant la maltraitance d’animaux dans un abattoir. En occurrence, il s’agit de veaux abattus sans étourdissement en Dordogne…comme cela se fait dans de nombreux abattoirs en France pour se soumettre aux règles de l’abatage rituel musulman et juif.
Alors que le ministre de l’agriculture avait annoncé il y a peu 15 mesures pour le bien-être animal, le gouvernement continue à refuser de remettre la scandaleuse exemption accordée aux musulmans concernant l’abattage sans étourdissement pourtant interdit par la loi :
Fin janvier, Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, présentait 15 mesures pour le bien-être animal, dont aucune, au grand dam des associations animalistes, ne revient sur la dérogation sur l’étourdissement préalable lors de l’abattage dont bénéficient musulmans et juifs. En France, les abattoirs ne seront ainsi nullement contraints de faire pratiquer l’étourdissement préalable lors d’un abattage halal ou casher.
En cela, Didier Guillaume s’inscrit dans une double continuité : la plus récente, celle du Conseil d’Etat qui en octobre dernier rejeta une requête voulant imposer l’étourdissement lors de l’abattage rituel, celle de ses prédécesseurs de droite comme de gauche, qui tous renoncèrent à mettre fin à cette dérogation (…)
Voici un verbatim de l’interview chez Bourdin de Didier Guillaume, qui déclare notamment “Il y a des pratiques religieuses qui s’appuient sur des textes, il faut les respecter” et qui prouve la grande hypocrisie de ce gouvernement :
Jean-Jacques Bourdin : “L’abattage rituel des animaux en France, il y a une dérogation aujourd’hui pour des raisons religieuses.
Didier Guillaume : Oui, oui.
Jean-Jacques Bourdin : Est-ce que vous voulez revenir sur cette dérogation ?
Didier Guillaume : Je pense qu’aujourd’hui c’est très compliqué de revenir sur cette dérogation.
Jean-Jacques Bourdin : Mais pourquoi ?
Didier Guillaume : Je vais vous expliquer : parce qu’il y a un équilibre aussi avec les cultes. Je discute moi, je discute avec le culte musulman et avec les juifs. Je les reçois régulièrement. Aujourd’hui il y a un équilibre qui est trouvé. Il y a des gens qui sont choqués par cet abattage rituel. Je pense qu’il faut que cela se fasse de façon apaisée. On ne peut pas mettre… Je ne suis pas favorable en tout cas que l’on mette ce sujet dans le débat national aujourd’hui parce qu’il y a tellement de conséquences derrière.
Jean-Jacques Bourdin : Est-ce qu’il faut ouvrir le débat autour de ce sujet, oui ou non ?
Didier Guillaume : Mais Jean-Jacques Bourdin…
Jean-Jacques Bourdin : Dans le cadre du bien-être animal ou dans un autre cadre.
Didier Guillaume :Mais bien sûr qu’il est ouvert et bien sûr qu’il y a des réflexions qui sont menées par les cultes pour voir comment on peut faire de l’abattage…
Jean-Jacques Bourdin : Est-ce qu’il est normal d’égorger un animal encore conscient, oui ou non ?
Didier Guillaume : Mais non, mais non. C’est pour ça que les choses évoluent mais ça doit se faire à un rythme suffisant pour que ce soit acceptable par toutes et par tous. On ne va pas rouvrir je ne sais quelle pas guerre mais attaque vis-à-vis de telle ou telle religion. Il y a des pratiques religieuses qui s’appuient sur des textes, il faut les respecter mais il faut aussi comprendre que là encore, la sensibilité des Françaises et des Français – peut-être même d’ailleurs la sensibilité des gens qui croient en ces cultes – a changé.”
Le 20 janvier dernier, Brigitte Bardot avait donc raison d’engueuler Emmanuel Macron dans une lettre ouverte où elle lui écrivait :
Cette rencontre au cours de laquelle nous vous avons exposé les quatre priorités qu’il était urgent de traiter étaient :
1/ L’abolition de la dérogation des égorgements des sacrifices rituels dans les abattoirs (…)
Nous avons pu constater, en vous décrivant l’horreur de (…) cas, à quel point vous étiez ignorant du sort tragique que subissent ces animaux. Vous étiez bouleversé d’apprendre que de telles tortures existaient encore et se pratiquaient quotidiennement. Vous deviez nous donner réponse en décembre 2018, j’attends toujours…malgré mes nombreuses lettres de rappel restées sans réponse, même pas de votre secrétaire.
Alors oui aujourd’hui Monsieur le Président je vous engueule. Je vous engueule de n’avoir aucune envergure, de mépriser toutes les faiblesses, toutes les souffrances humaines ou animales, de n’avoir aucune empathie, aucune compassion, aucune sensibilité, aucune humanité.
Depuis votre élection tout n’est que sang et violence ! (…) J’ai 85 ans et depuis 47 ans je ne cesse de hurler, de gueuler, de supplier pour qu’enfin en France il y ait une amélioration de la condition animale dans tous les domaines. Vous ne croyez pas que je mérite une réponse, la moindre considération de votre part ?
Vous qui ne jurez que par l’Europe, je vous signale que tous les pays d’Europe ont pris des mesures drastiques pour soulager la souffrance animale dans des domaines différents mais importants. La France est devenue terre de toutes les cruautés, elle stagne et régresse.
Alors Monsieur le Président on en a marre des bla bla bla, des débats stériles, passez aux actes.
La honte prend naissance dans les abus du pouvoir.
- Victoire pour les mairies de Perpignan et Bézie...
- “France, fille aînée de l’Église, souviens-toi...
- Crise démographique : la bombe de la surpopulat...
- Les messes du pèlerinage Notre-Dame de Chrétien...
- Les jihadistes Hay’at Tahrir al-Sham, ancienne...
- Annulation de la suspension du directeur de l’I...
- Parents invisibles, enfants en danger : non au...
- De retour en Algérie, l’écrivain Boualem Sansal...
- Notre-Dame de Paris : un nouvel écrin pour la c...
- Canada : un projet de loi vise le statut fiscal...