Source [Valeurs actuelles] Tourisme, industrie, automobile, high-tech… l'atelier du monde est quasi à l'arrêt et la planète suspendue à l'évolution de l'épidémie de coronavirus. Jusqu'à la France, qui s'inquiète à juste titre.
La crise s'aggrave chaque jour : les chiffres sont de plus en plus alarmants sur le plan sanitaire tandis que l'activité économique est quasi à l'arrêt dans les zones chinoises touchées. Avec déjà des répercussions sur l'ensemble de l'appareil productif mondial. De la production d'iPhones à celle de voitures, parce que la Chine est l'usine du monde. De la vente de sacs de luxe au remplissage des hôtels, parce que 150 millions de Chinois voyagent chaque année hors de leur pays et sont des touristes particulièrement dépensiers.
Avant le déclenchement de la crise du coronavirus, les économistes anticipaient une hausse du PIB chinois de 5,6 %. Avec la montée en puissance du 2019-nCoV, ils ont revu leurs prévisions à la baisse de 1 à 1,5 point. La banque américaine Goldman Sachs se montre, elle, plus pessimiste et table sur une de croissance de 4 % au premier trimestre. Un ralentissement violent à l'échelle d'un pays de 1,4 milliard d'habitants et également considérable à celle de la planète : la Chine représente 15 % de l'économie mondiale.
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