Source [Boulevard Voltaire] Il s’appelait Abdelouahab Taib, d’après les premières informations. Originaire d’Algérie, il serait arrivé en Espagne il y a deux ans. Il s’était rapidement marié avec une Espagnole divorcée et mère de deux enfants. Selon le voisinage, il était en voie de radicalisation et sa femme souhaitait le quitter.
Ces quelques informations – au passé, car il a été tué par la policière qu’il menaçait – pour situer l’individu et, peut-être, amorcer dans des consciences bercées aux comptines sur la beauté des mariages entre les cultures le début d’une réflexion sociologique. On pourrait, d’ailleurs, par certains côtés, rapprocher ce profil de celui de ce Marocain qui, à Pau, il y a quelques semaines, n’acceptant pas que sa femme, d’origine espagnole, le quitte, l’a sauvagement assassinée, avec leur petit garçon et ses beaux-parents venus d’Espagne pour extirper leur fille du dangereux piège dans lequel ils la voyaient s’enfoncer. Le « fait divers » est passé un peu vite comme un tragique incendie. Elle était professeur d’espagnol dans un collège de Pau, elle ne fera pas la rentrée dans sa nouvelle affectation.
Mais revenons en Catalogne. Il était 6 heures du matin, ce lundi, cela se passait à Cornellà de Llobregat, tout près de Barcelone. Il a sonné avec insistance à l’interphone. Une policière a ouvert et il s’est alors jeté sur elle en tentant de la poignarder, tout en criant « Allah Akbar », selon le quotidien espagnol El Mundo. La policière a réussi à repousser l’assaillant et a fait feu « pour sauver sa vie », a précisé le commissaire.
Encore ce détail, donné officiellement par Los Mossos, la police catalane, pour ceux qui trouveraient parfois exagérées les images récurrentes de couteaux ou de poignards illustrant ce type d’articles :
« L’individu qui a violemment accédé au poste de police de Cornellà ce matin avait “une volonté homicide et prédéterminée” selon les enquêteurs et était armé d’un couteau de taille considérable ».
Faut-il, enfin, rappeler que cette attaque a eu lieu trois jours seulement après la commémoration des attentats de Cambrils et Barcelone, où certains mouvements indépendantistes se sont stupidement fait remarquer par leur rejet du roi. Bien commode, le roi, pour éviter de regarder en face quel est l’ennemi intérieur qui menace réellement les Catalans…
Espérons que cette attaque et le nouveau profil de l’islamisme en Catalogne qu’elle a révélé (l’an dernier des jeunes issus de l’immigration marocaine de Ripoll, là un Algérien tout juste arrivé en Espagne il y a deux ans, un migrant, donc…) permettront aux Catalans et à tous les Espagnols de prendre la mesure du défi qui est devant eux, et qui n’est pas celui que certains idéologues attardés veulent leur imposer, aussi bien les indépendantistes catalans, qui camouflent leur échec en la matière dans une revendication exacerbée, que les socialistes au pouvoir à Madrid, qui ont décidé d’ouvrir les vannes de l’immigration. Une double inconscience. Une même fuite en avant dangereuse pour la sécurité des Espagnols et pour l’avenir du pays.
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