Nos coups de coeur
Cet ouvrage détonnant éclaire d'un nouveau jour le rôle fondamental de Pie XII, militant acharné de l'humanisme chrétien. Une contribution majeure à l'histoire du XX° siècle.
Un conclave est secret... et chaque conclave capte l'attention de l'historien car il constitue un des grands moments de l'histoire de l'Eglise et de la papauté. Celui-ci plus que tout autre, l'ombre de a guerre planait sur l'Europe, surtout depuis la crise de Muncih de septembre 1938...
Sans surprise, à la mort de Pie XI en 1939, le Sacré Collège choisit le cardinal Pacelli en faveur duquel les cardinaux français ont usé de toute leur influence pendant la Sede Vacante. Notons bien qu’ils le font en toute connaissance de cause de sa volonté d’apaisement avec l’Italie et l’Allemagne car ils en ont compris le sens. Loin d’être l’expression d’une complicité ou d’une lâcheté, elle vise à sauver l’Église allemande et à affaiblir l’Axe Rome-Berlin.
La presse française quant à elle exulte, y compris Le Populaire, le journal de Léon Blum, et même L’Humanité ! La France a son pape, un antinazi qui devra lui servir de caution morale. Elle envoie une délégation prestigieuse aux grandioses cérémonies du couronnement. Qu’il est loin le temps du laïcisme de Combes et des violences anticléricales ! La fille aînée renoue avec l’Église. Les archives parlent.
Or, très vite, les Français s’aperçoivent que Pie XII n’est pas à leur service mais à celui du Saint-Siège, que la papauté défend d’abord ses intérêts qui ne coïncident pas forcément avec les leurs et que le Vatican a sa propre conception du système international. La désillusion de l’été 1939 est cruelle et annonce les attaques contre Pie XII dont beaucoup viendront de France. En fin de compte, les archives parlent. Encore une fois en faveur de Pie XII.