Source [Valeurs actuelles] : Ils seraient 15 000 soignants, sans salaires, sans droits au chômage, sans avenir. Leur crime ? Avoir refusé de se soumettre à l'obligation vaccinale contre le Covid. Alors que l’Italie vient d’annoncer leur réintégration, la France s’obstine dans cette absurdité. Plongés dans une grande précarité, les héros d’hier restent bannis de la société et ostracisés au nom de l’idéologie.
Nous les avions rencontrés l’hiver dernier. Cela faisait alors six mois que ces soignants, suspendus pour refus de vaccination contre le covid, étaient depuis plongés dans une grande précarité. On se souvient de Fatima, mère célibataire de 46 ans, qui fuyait le regard aussi honteux qu’inquiet de ses enfants qui la soupçonnaient de mendier des colis alimentaires au Secours Catholique. Elle qui n’avait jamais eu de dettes de sa vie se voyait désormais implorer à son bailleur la clémence pour les derniers impayés de loyer. Il y avait aussi Eric, infirmier depuis plus de trente ans, contraint de troquer son brancard contre un chariot élévateur, découvrant alors, comme employé dans une plateforme logistique, le monde ouvrier avec son lot de gueules cassées et de parcours cabossés. Une reconversion forcée lui permettant de mettre chichement sa famille à l’abri en attendant que l’orage sanitaire passe. Puis, nous avions fait la connaissance de Stéphanie, également mère célibataire d’une petite fille de 11 ans.
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