
Source [Contrepoints] : La dégradation de la note de la dette publique française par Fitch soulève des questions sur la viabilité financière de l’État français, qui n’a pas su équilibrer ses comptes en 48 ans.
La dégradation de la note de la dette publique française par l’agence Fitch illustre des décennies d’irresponsabilité budgétaire. L’État français supporte ainsi la troisième dette la plus élevée en proportion du revenu national parmi les grandes économies. Et n’a pas équilibré ses comptes une seule fois en 48 ans, un record historique.
« C’est quand la marée se retire qu’on voit qui se baignait sans maillot ».
L’expression prêtée à l’investisseur Warren Buffet s’applique aussi aux États endettés en période de remontée des taux d’intérêt et d’inflation. Une illustration, un couronnement devrait-on dire, en a été donnée la semaine dernière par la dégradation, une première depuis neuf ans, de la note de la dette de l’État français, à AA-, par l’agence Fitch.
L’État français se retrouve ainsi bien moins noté que les États-Unis, l’Allemagne, le Canada, les Pays-Bas, la Suisse, ou les pays scandinaves, tous détenteurs de la prestigieuse note maximale de triple A, perdue par Paris en 2012. Il est rétrogradé en deuxième division des émetteurs de dette, au niveau de la Belgique, l’Irlande, le Royaume-Uni, la Corée du Sud ; toutefois devant l’Espagne, le Japon ou, à BBB, l’Italie.
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