Julie de Bona dans "Apprendre à t'aimer"

Source [ledauphine.com] Dans un téléfilm qui sera diffusé le 8 septembre sur M6, Julie de Bona campe une mère qui porte seule la responsabilité d'une enfant porteuse de trisomie 21. La comédienne de 39 ans, elle-même maman, nous raconte les dessous du tournage. Interview.

Le 8 septembre, M6 propose une soirée spéciale consacrée à la trisomie 21, avec notamment, dès 21h05, la diffusion d'"Apprendre à t'aimer", un téléfilm consacré au sujet, dans lequel Ary Arbittan et Julie de Bona campent des parents dont la vie est bousculée par la naissance de leur fille pas comme les autres... La comédienne de 39 ans, elle-même maman, nous raconte les dessous du tournage. Interview.

Vous campez une maman qui accouche d'un enfant trisomique. Lorsque vous étiez enceinte, avez-vous pensé à cette éventualité ?

Je crois que toutes les femmes qui ont eu, qui espèrent ou qui attendent un bébé peuvent se projeter dans cette histoire. Moi-même et mes amies proches avons eu une réflexion autour de ça. Toutes les futures mamans font des tests durant leur grossesse, mais quand le risque est considéré comme faible, les médecins ne poussent pas davantage les examens. Or, le risque, même s'il est infime, existe.

Contrairement à Cécile, votre personnage, le mari Franck, campé par Ary Arbittan, décroche très vite de son rôle de père...

La réalisatrice, qui vient du documentaire, avait déjà traité beaucoup de sujets autour du handicap, de la trisomie 21... Selon elle, dans la majorité des cas, à l'arrivée d'un enfant trisomique, le père s'en va. C'est plus rare que les mamans le rejettent, mais ça arrive. Je crois que la grande différence réside dans le fait que les pères n'ont pas porté l'enfant. Pour le couple, c'est surtout le poids de la société et le fait d'y intégrer un enfant différent qui va être difficile à surmonter.

C'est la première fois que vous portez un tel sujet de société à l'écran. Qu'est-ce qui vous a décidée ?

Je ne cherchais pas forcément un rôle fort, mais un sujet fort à porter. Dans ce téléfilm, j'ai adoré avoir un second rôle qui "supporte" le rôle principal, celui de Franck. Ary Arbittan était très concentré, pas du tout expansif comme il peut l'être. Il avait des séquences d'émotions très fortes. Quand on m'a proposé de tourner avec lui, je pensais que ça allait être une comédie romantique (rires). Mais quand j'ai commencé à lire le scénario avec la scène chez le médecin, je suis tombée de haut, comme le personnage, j'ai tout pris en pleine figure, et j'ai adoré.

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