Source [Causeur] C’est Bilal Hassani, égérie queer, qui représentera la France à l’Eurovision 2019. Au-delà des insupportables messages de haine que cette annonce a déclenchés, la France médiatique voit en lui un briseur de codes, alors même qu’il incarne la vision majoritaire dans notre société libérale/libertaire.
C’est avec ce texte indigent, sur une soupe vaguement RnB que Bilal Hassani va représenter la France au prochain concours de l’Eurovision.
Cet avatar de Chouchou, le travesti hilarant de l’imagination de l’ex-humoriste Gad Elmaleh a essuyé des torrents de boue sur Twitter, de la haine homophobe chimiquement pure, évidemment révoltante.
Mais comme tous les mouvements de foule, surtout lorsqu’ils sont virtuels, cela mérite analyse.
Bilal, l’idole du Monde
Malgré le message que Bilal veut faire passer, il est absolument dans les codes de notre société libérale/libertaire. En effet, cet enfant du siècle (né en 1999), incarnation du queer pour les nuls, se dit vidéaste et influenceur. Comprendre : qu’il a acquis une certaine notoriété sur Youtube, en postant ses chansons et des logorrhées en franglais, sur des sujets aussi intéressants que sa collection de perruques.
Sa chanson « Roi » a été composée par le Madame Monsieur, qui a représenté la France à l’Eurovision en 2018, en exploitant la problématique des migrants.
Doxa macroniste, dites-vous ?
Il est encensé par Le Monde : « Son succès est lié à se personnalité flamboyante, avec ses perruques, à qui il donne des petits noms, son maquillage, son look lorgnant du côté de Kim Kardashian et à ses messages positifs car le jeune homme d’origine marocaine plaide à sa façon pour l’acceptation de soi et repousse les codes classiques de la masculinité, en empruntant au vestiaire féminin, tout en s’affirmant comme un homme. »
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