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ÉLECTIONS 2002 : LES NOUVEAUX DILEMMES DU VOTE CATHOLIQUE. Chaque période électorale importante invite les catholiques à remobiliser leur conscience politique. Or leur poids électoral n'a jamais été aussi léger. La faiblesse des candidatures et leur éparpillement rend illusoire toute perspective de vote unitaire et déterminant.
Sommaire :
Pour autant, jamais la nécessité d'un engagement social chrétien ne s'est fait autant sentir. L'instrumentalisation de la vie humaine, l'abandon de la famille, la réduction de la politique à un déterminisme gestionnaire fondu dans les pseudo-nécessités de la globalisation invitent au ressaisissement. Faute d'espérance, c'est la politique elle-même qui est en danger. Dans ce contexte, la question du vote est-elle décisive ? Quelles sont les véritables priorités ? Quelles sont les voies du politiquement possible ? Observateurs de la vie politique, laïcs chrétiens engagés et théologiens répondent.
LE NOUVEL AGE ECOLOGIQUE
La légitime inquiétude devant la dégradation de la "biosphère" s'associe bien souvent à une ambition révolutionnaire et pseudo religieuse.
Un nouvel âge aux contours très indéterminés, à la fois éthique et politique, culturel et social, progresse partout dans les esprits.
Les plus modérés souhaitent réduire les activités polluantes, les plus extrémistes veulent changer la vie: déconstruire l'anthropocentrisme occidental pour bâtir un bio-centrisme universel.
Au nom de l'homme, l'écologisme se pare volontiers des habits verts d'un hédonisme sympathique, mais ses principes conduisent aussi parfois à une anthropophobie redoutable.
- Enquête sur l'idéologie des temps nouveaux
- La liberté de la créature ou l'écologie humaine
- L'hédonisme vert ou l'écologie environnementaliste
- L'homme et l'animal. Une différence sans indifférence
- Décroissance ou développement durable?
APRES LES ELECTIONS, LA DEMOCRATIE DERAISONNABLE.
L'entre-deux tours de la présidentielle a donné lieu à un emballement "antifasciste" qui relevait davantage de l'hystérie collective que de la raison.
Il a révélé les faiblesses devenues structurelles de la démocratie française: un système politique qui s'érige en morale, maîtresse absolue du bien et du mal.
L'Eglise a condamné cette dérive de la démocratie, qui devient une fin en soi.
Au-delà du diagnostic, il convient de poser les conditions d'un rétablissement d'une démocratie résolue à se reconnaître des limites et d'une politique modeste, orientée vers la résolution des problèmes et non la poursuite de réformes illusoires.
QUESTIONS DISPUTEES
- Notre foi en ce siècle
- La nouvelle droite ou la révolte des apparences
- Sombres regards sur l'Occident
FEUILLETONS
- De la barbarie molle en général et de la Hollande en particulier
- Nos propositions pour relancer l'économie
- Art sacré : la subversion par le vide