Source [Le Figaro] : Après l’arrestation d’un policier soupçonné de violences à Marseille, plusieurs centaines d’agents se sont placés en arrêt dans les Bouches-du-Rhône, et le mouvement de contestation se diffuse à travers l'Hexagone.
«Ça monte en crescendo, le service est au minimum», glisse un syndicaliste quand on l’interroge sur la question des policiers en arrêt maladie. Quatre jour après l'incarcération d'un de leur collègue de la brigade anticriminalité, soupçonné d'avoir commis avec trois autres policiers des violences sur un jeune homme de 21 ans en marge d'une nuit d'émeutes le 2 juillet dernier, de nombreux policiers ont lancé un vent de protestation d'envergure nationale.
D'abord lancé à Marseille, le mouvement se répand rapidement à travers l'Hexagone, avec à chaque fois les mêmes formes de contestation : déposer des arrêts maladie ou «se mettre en 562» (ne plus assurer les missions essentielles, tout en continuant d'assurer un service minimum). Ces méthodes permettent aux fonctionnaires d'afficher leur mécontentement, tout en contournant l'interdiction de faire grève.
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