Source [Fdesouche] : C’est une affaire dont le ministre de l’Éducation, Pap Ndiaye, a fait peu de cas, mais dont ses services se sont emparés, prenant visiblement la chose au sérieux.
Le pôle national «Valeurs de la République» de la Rue de Grenelle a récemment adressé plusieurs notes en direction des rectorats sur le port de tenues «ostensiblement» religieuses. Objectifs: appeler à la vigilance sur les atteintes à la laïcité et rappeler le cadre de la loi de 2004, qui interdit les signes et tenues religieuse dans l’enceinte scolaire.
Reste que, en cette rentrée, les services centraux de l’Éducation nationale ont alerté les recteurs. Ils font état d’«une mobilisation sur les réseaux sociaux visant à remettre en cause la loi de 2004», selon une information de L’Express. En juin, lorsque le sujet des abayas avait émergé dans le grand public, le Collectif contre l’islamophobie en Europe (CCIE) – une reconstitution, en Belgique, du CCIF, collectif français dissout après l’assassinat de Samuel Paty – avait multiplié sur Twitter des témoignages de jeunes filles selon lui «discriminées». L’abaya, cette tenue rattachée au wahhabisme – doctrine prônant une pratique rigoriste de l’islam -, est présentée par le collectif comme une simple tenue «culturelle». Quand les défenseurs de la laïcité y voient sans équivoque un vêtement religieux.
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