Mais où sont passés les hommes?

Source [Causeur] : Après s’être plaintes de la suprématie de leur sexe, de leur supériorité politique, patronale ou entrepreneuriale, on va finir par les regretter!

 

Il est vrai que nous avons longtemps manqué de femmes dans toutes les instances dirigeantes. Mais nous nous y étions un peu habituées, parce qu’on les aime, nos hommes. Même lorsqu’ils ne sont pas très bons, ils ont un certain panache et ils incarnent leurs fonctions de pouvoir avec une prétention qui leur donne une stature que n’ont pas forcément les dames patronnesses novices…

Retour de bâton

Mais en ce moment, il ne s’agit même plus d’un simple retour de bâton (d’abord, nous n’avons frappé personne), mais d’une vague déferlante mêlée d’un soupçon de wokisme, de tentation unanimiste de céder à cette mode du désir de changement de sexe… Bref ! il faut bien essayer les femmes (sans aucun jeu de mots). Et voici que les plus machos qui nous ont combattues pendant des années se mettent, l’œil humide, à conseiller de voter pour nous, dans le secret de l’urne. On ne sait pas ce qu’ils font, mais ça marche. Bientôt il va falloir réclamer la parité inversée.

C’est ainsi que l’on voit émerger Sophie Binet à la tête de la CGT (jolie, disent certains médias encore bien trop sexistes), que Marylise Léon remplace notre copain Laurent Berger de la CFDT, lequel avait presque fini par nous attendrir… Tous les patrons n’ont qu’à bien se tenir ; la nouvelle à l’air d’une dure à cuire, et le choc promet d’être frontal avec la Première ministre Elisabeth Borne qui n’est pas non plus une tendre, tout cela sous l’œil vigilant de Yaël Braun-Pivet, qui donne de la voix quand il le faut lorsque les Insoumis menacent, sans se cacher derrière son pupitre de présidente à l’Assemblée nationale. Et puis bien sûr, la Renaissante Aurore Bergé, qui, tout en ayant cédé à un moment d’émotion bien féminin, tient son parti de main de maîtresse.

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