Source [Boulevard Voltaire] : Les militants du genre ont encore frappé : cessons, disent-ils aux anthropologues, de classifier les dépouilles humaines comme « masculines » ou « féminines ».
Trop discriminant, sans doute, pour nos ancêtres à l’identité poilue indéterminée ! De fait, affirment sans rire ces chercheurs nouvelle formule, identifier les restes humains selon leur sexe biologique serait une hérésie scientifique puisqu’il n’est pas possible de déterminer comment Lucy et consorts s’identifiaient eux-mêmes !
Une fois de plus, cette fulgurance de la pensée Sapiens sapiens nous vient d’outre-Atlantique. En août 2021 déjà, lors d’un colloque autocentré, une « organisation à but non lucratif dirigée par les trans », la Trans Doe Task Force, s’insurgeait contre « les façons dont les normes actuelles en matière d'identification humaine médicolégale rendent un mauvais service aux personnes qui ne correspondent pas clairement au binaire de genre ». La TDTF proposait donc «une approche sexospécifique (gender-expansive approach) de l'identification humaine en passant au peigne fin les bases de données de personnes disparues et non identifiées à la recherche d'indices contextuels tels que le port par les défunts de vêtements culturellement codés pour unsexe autre que celui qui leur a été assigné ».
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