Source [Aleteia] : Les États-Unis peinent à concilier la liberté de conscience et de parole avec la laïcité de l’État, analyse l’essayiste Jean Duchesne. Sans le retour d’un minimum de sagesse partagée, la démocratie sera longtemps en crise.
La Cour suprême des États-Unis vient à nouveau de rendre un verdict qui crée des remous. Elle a en effet donné raison à un entraîneur de football (américain) dans un lycée, contre son administration. Celle-ci lui reprochait d’avoir pris l’habitude de revenir au milieu du terrain juste après les matches et de mettre un genou à terre pour rendre grâce et prier, accompagné de ceux qui le souhaitaient. Usait-il, en tant que citoyen, de la liberté d’expression (y compris de croyances) garantie par le Premier Amendement de la Constitution ? Ou bien, en se livrant publiquement, en tant qu’employé d’un service public, à un acte de piété, contrevenait-il à ce même Premier Amendement qui, précisément afin de préserver les libertés individuelles de conscience et de parole, exclut la reconnaissance officielle d’aucune religion ?
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