source[Salon Beige]La Cour constitutionnelle allemande exige que le Parlement légalise un troisième sexe sur les registres des naissances, à côté de « masculin » ou « féminin ».
La Conférence épiscopale allemande a qualifié cette décision de « compréhensible ». Son porte-parole Matthias Kopp a déclaré :
« Si une personne ne peut pas être clairement classée dans la classification binaire en tant que femme ou homme, elle ne doit pas être contrainte par des règles légales ou sociales, à s’associer, contrairement à ses propres sentiments, à un genre qui ne lui convient pas. »
De son côté, le cardinal Raymond Leo Burke a été interrogé par Edward Pentin du National Catholic Register. Extrait :
"Un an après la publication des « dubia » sur Amoris laetitia, qui n’ont reçu aucune réponse du Saint-Père, nous observons une confusion grandissante concernant les différentes façons d’interpréter l’exhortation apostolique. Notre préoccupation pour la situation de l’Eglise et pour sa mission dans le monde n’en est donc que plus urgente que jamais. Personnellement, je reste bien sûr en contact régulier avec le cardinal Walter Bandmüller sur ces problèmes de la plus haute importance. Nous demeurons tous deux en profonde union avec les deux cardinaux décédés récemment, Joachim Meisner et Carlo Caffarra, qui nous ont quittés ces derniers mois. Je déplore donc à nouveau la gravité de la situation qui ne fait qu’empirer.
On a dit beaucoup de choses sur les dangers de la nature ambigüe du chapitre 8 d’Amoris laetitia en insistant sur le fait qu’il était ouvert à trop d’interprétations. Pourquoi la clarté est-elle si importante ?
La clarté de l’enseignement n’implique aucune rigidité susceptible d’empêcher les gens de suivre le chemin de l’Evangile mais au contraire, la clarté fournit la lumière nécessaire pour accompagner les familles sur la voie à suivre pour devenir des disciples. C’est l’obscurité qui nous empêche de voir le chemin et qui empêche l’action évangélisatrice de l’Eglise, comme Jésus le dit : « La nuit vient où personne ne pourra plus travailler. » (Jn 9, 4). […]
Malgré que vous et beaucoup d’autres, dont les plus de 250 professeurs et prêtres qui ont envoyé une correction filiale, ayez de sérieuses craintes concernant les effets de ces passages d’Amoris laetitia et étant donné que vous n’avez jusqu’à présent reçu aucune réponse du Saint-Père, êtes-vous ici en train de lui adresser une ultime supplique ?
Oui, pour ces graves raisons, un an après avoir rendu les « dubia » publics, je me tourne une fois encore vers le Saint-Père et vers toute l’Eglise, en insistant sur le fait qu’il est urgent que le Pape, en exerçant le ministère qu’il a reçu du Seigneur, affermisse ses frères dans la foi par une expression claire de l’enseignement concernant à la fois la morale chrétienne ainsi que le sens de la pratique sacramentelle de l’Eglise."
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