Source [rmc.bfmtv.com] Même si beaucoup ne cautionnent pas ces tirs de mortier, la plupart l'expliquent par l'exaspération des habitants et l'inaction des pouvoirs publics qui ont conduit plusieurs fois les riverains à tenter d'agir eux-mêmes pour stopper ces nuisances.
Durant deux nuits ce week-end, des tirs de mortier ont visé un groupe de toxicomanes rassemblés sous le hall d'un immeuble du quartier Stalingrad dans le nord-est de Paris. Des tirs de mortier pour tenter de faire fuir des consommateurs de crack rassemblés presque tous les soirs sous le hall de ce bâtiment entouré d’immeubles d’habitation dans le 19e arrondissement: "Ça devient une horde, il y a une cinquantaine, une centaine de personnes, ça dépend des soirs".
Un calvaire pour Frédéric et de nombreux habitants du quartier qui ont tenté plusieurs fois d’agir eux-mêmes contre ces nuisances: "Ils font du bruit, ils font des barbecue toute la nuit, ils se bagarrent. On est tenté de jeter des œufs si la police ne vient pas. Puis ensuite des cailloux. On en a vraiment marre".
Une situation qui ne cesse d’empirer depuis 2018 et le démantèlement de la colline du crack affirme Caroline une riveraine. Elle et son collectif Action Stalingrad déplorent le manque de moyens pour prendre en charge les toxicomanes:
"On est abandonnés ici. Je ne cautionne pas mais je peux comprendre des actes désespérés comme cela. La nuit, cela devient un enfer, les gens ne dorment plus, cela va crescendo avec la fatigue des gens. Ce n'est pas la solution, il faut que cela s'arrête, il faut que les pouvoirs publics prennent en charge le problème. C'est un appel au secours".
Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici