Santé : le paracétamol de nouveau en rupture de stock ?

Source [Economie Matin] : Les mêmes causes donnent lieu aux mêmes effets… et le paracétamol, le médicament le plus consommé de France, n’est pas épargné par cette réalité. Utilisé en cas de fièvre, il subit de plein fouet la saisonnalité de certaines maladies comme le hume et la grippe. Et avec une nouvelle vague de Covid-19 en cours, forcément, les stocks sont plus que sous tension.

 

La distribution de paracétamol limitée en pharmacie

S’il n’y a pas encore de pénurie de paracétamol en France, qu’on l’achète dans sa version générique ou sous les marques Doliprane, Efferalgan ou encore Dafalgan pour ne citer que les trois les plus connues, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) s’inquiète. Considéré comme un médicament fondamental, si la pénurie venait à nouveau à frapper la France ce serait plus que problématique.

L’ANSM a donc pris les devants en publiant, le 19 octobre 2022, un communiqué de presse et en sonnant l’alerte. Les stocks sont en baisse, et les Français, friands de paracétamol, doivent faire avec. Car en pharmacie, désormais, la distribution est limitée à deux boîtes par client, en-dehors des boîtes achetées avec une prescription.

Et même avec une prescription, l’ANSM demande de limiter la distribution : « Interrogez vos patients sur leur état et adaptez la dispensation à leurs besoins réels. Ceci tout particulièrement en cas de prescription d’une quantité importante de paracétamol », écrit l’agence à destination des pharmaciens.

Prendre moins de paracétamol, et éviter de faire des stocks

Les médecins aussi sont mis à contribution pour éviter une réelle pénurie de paracétamol en France : alors que la posologie permet, au maximum, la prise d’un gramme de paracétamol toutes les six heures (chez l’adulte et hors contre-indication médicale), l’ANSM recommande aux médecins de ne prescrire qu’une prise toutes les huit heures (soit trois grammes par jour) si possible. De même, les médecins sont invités à ne pas prescrire de paracétamol aux patients qui n’en ont pas besoin mais qui le demanderaient pour faire du stock.

Retrouver l'intégralité de l'article en cliquant ici