Source [Guillaume de Thieulloy ] Le déconfinement se prépare. Nous allons enfin pouvoir sortir de cette situation ubuesque et humiliante où le pays entier est à l’arrêt parce que des oligarques incompétents ont ravagé l’hôpital pendant des décennies et ont transformé l’un des meilleurs systèmes de santé au monde en système sanitaire digne du tiers-monde.
Pourtant, nos libertés sont toujours menacées. En particulier, la liberté religieuse des chrétiens, si souvent attaquée depuis la constitution civile du clergé, les lois anticléricales de Marianne III ou la tentative de nationalisation de l’école libre en 1984, demeure menacée. Selon les gazettes bien-pensantes, les églises resteraient fermées au culte au moins jusqu’en juin. Pire encore, même quand nous respectons scrupuleusement les consignes sanitaires, nos prêtres peuvent être pris à partie. Comme l’abbé de Maistre, à Saint-André de l’Europe, qui vit sa messe de dimanche dernier interrompue par l’irruption de trois policiers armés.
Ajoutons qu’il est assez exaspérant de voir que les “autorités religieuses” avec qui le gouvernement a évoqué ce maintien de l’interdiction du culte public ne sont pas seulement les évêques, mais aussi imams, rabbins et même dignitaires maçonniques. Est-ce que nous nous mêlons de l’organisation du ramadan? Pourquoi donc d’autres devraient décider pour nous ce qui est bon pour nous?
Chacun sait bien qu’il serait parfaitement envisageable de célébrer en respectant les règles sanitaires.
Alors signez et faites signer cette pétition au Premier ministre. Nous n’en pouvons plus d’être privés de messe, alors même que certaines “zones de non-droit” (comme on dit pudiquement pour cacher que c’est un autre droit que s’y applique!) n’ont jamais respecté le confinement et sont maintenant en état de véritable insurrection. Non, les chrétiens ne sont pas des citoyens de seconde zone. Oui, leurs libertés doivent enfin être prises en compte par le gouvernement!
Guillaume de Thieulloy
Retrouvez ci-dessous une vidéo réalisée par des Autrichiens, mais que nous faisons nôtre !