Source [Causeur] : Éducation nationale ? Plutôt rééducation nationale, tant l’enseignement y est devenu le vecteur d’une propagande insidieuse. En accompagnement de notre dossier, Éric Zemmour se confie à Elisabeth Lévy et Jonathan Siksou sur le combat culturel qu’il mène contre ce qu’il appelle le « Grand Endoctrinement », cette machine à décerveler et à formater qu’est devenue l’école de la République.
Il ne se contente pas de dénoncer les dérives idéologiques en question mais apporte le moyen de les contrer. En à peine six mois, le réseau « Parents vigilants » a rassemblé plus de 40 000 personnes, et les témoignages de parents, professeurs et élèves affluent par milliers de tout le territoire[1]. Causeur présente un florilège de ces textes, souvent aussi hilarants qu’ils sont terrifiants. Selon le président de « Reconquête ! » : « Nous retrouvons à l’école presque tous les maux de notre pays: effondrement de l’État, haine de soi, pertes des repères les plus évidents, violence, offensive islamique, collapsologie pseudo-écolo ». Ou selon un des témoignages : « L’anglais est woke, le français féministe, l’économie marxiste, la géographie écologiste et l’histoire déconstructiviste ». Un ex-enseignant, Paul Rafin, nous raconte comment, pour ne pas subir le désastre de l’Éducation nationale, il a choisi de travailler dans les établissements privés sous contrat, mais y a trouvé les mêmes méthodes que dans l’instruction publique. Notre ministre de l’Éducation nationale est-il woke ? Jean-Baptiste Roques trouve que la question est à nuancer car Pap Ndiaye est en fait un virtuose du « en même temps », capable de défendre un jour l’universalisme républicain et le lendemain le racialisme américain. Si, comme le souligne Françoise Bonardel, les élèves sont plus que jamais « déconstruits » à l’école, les choses ne vont pas mieux à l’université ou dans les écoles supérieures. Selon Alexandre de Galzain, ces établissements sont aussi gangrénés par les idéologies progressistes que l’enseignement primaire et secondaire. Et les écoles de journalisme occupent une place de choix sur le podium de la pensée unique, voire totalitaire.
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