Le jeune Trudeau, Premier ministre du Canada, répond à toutes les caractéristiques des mondialistes libertaristes : il déconstruit à tour de bras, affiche un profond mépris pour les classes populaires, exhibe sans complexe son homosexualité, vénère Macron et réciproquement, professe à tour de bras l’idéologie gay, maintient une dictature sanitaire impitoyable etc.
Pour résumer simplement les choses, Trudeau adhère en profondeur au macronisme le plus pur, si l’on peut accoler le mot « macronisme » et le mot « pureté ». Sous son impulsion, le Canada se range dans la catégorie des pays les plus répressifs en termes de lutte contre le covid.
Les Canadiens n’ont pas réagi comme les Français : alors que la résistance française à la dictature sanitaire n’a jamais faibli depuis janvier 2021, sous l’impulsion, notamment, du courageux Florian Philippot, les Canadiens ont semblé accepter les restrictions considérables de liberté concoctées par Trudeau.
La contestation a commencé à émerger depuis plusieurs mois, et son point d’orgue a donc consisté à organiser d’immenses convois de poids-lourds convergents vers Ottawa, afin d’organiser le blocage de cette ville.
De façon tout à fait extraordinaire, le Premier ministre a disparu : une fuite en bonne et due forme, digne de celle de de Gaulle, en mai 68, à Baden-Baden. Pourtant, Ottawa n’était menacée que par des poids-lourds, quand de Gaulle, lui, affrontait une véritable révolution.
Cette peur panique du jeune Trudeau est un signe intéressant : les élites mondialisées ont une apparence d’extrême dureté, mais peuvent être totalement déstabilisées par des mouvements populaires qu’ils ne peuvent comprendre, puisqu’ils les méprisent absolument.
Question subsidiaire : comment le Premier ministre d’un grand pays, doté d’une armée solide et de forces de l’ordre puissantes, peut-il avoir paniqué au point de fuguer comme un gamin irresponsable ? Cette fuite est assez significative : elle montre la faiblesse de ceux qui apparaissent forts mais ne le sont pas autant qu’ils apparaissent, et la force de ceux qui sont considérés, sans doute trop rapidement, comme faibles. Ce qui peut ouvrir des perspectives intéressantes, à l’avenir.
François Billot de Lochner
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