De Marx au XIXe siècle à Marx au XXIe siècle, il semble que l’Allemagne s’ingénie à avoir été, et à continuer à être, l’un des mauvais génies de la planète.
Concernant le Marx du XIXe siècle, le trop célèbre Karl, chacun sait que sa doctrine diabolique a engendré le communisme et ses 100 à 150 millions de morts physiques, auxquelles il faut rajouter des centaines de millions de morts spirituels. Car le marxisme fut, et reste évidemment, un grand déconstructeur des âmes, dans le monde entier.
Concernant le Marx du XXIe siècle, il s’agit cette fois du cardinal allemand, le cardinal Marx, figure dominante de l’épiscopat allemand, très lié au pape François, qui vient de déclarer que le mariage des prêtres serait une bonne chose, mais aussi que l’ordination d’hommes homosexuels devrait être admise.
Décidément, il ne fait pas bon de s’appeler Marx, patronyme qui semble intimement lié à la déconstruction vigoureuse des règles, doctrines et pratiques les mieux établies. Que dit en effet l’Église catholique sur l’homosexualité ? Qu’il s’agit tout simplement d’un désordre d’une extrême gravité. C’est tout. Que dit Saint-Paul, dont les épîtres sont lues, semaine après semaine, dans la quasi-totalité des églises catholiques du monde entier ? Que l’homosexualité est tout simplement une abomination. C’est tout.
Cependant, le cardinal Marx, planant bien évidemment très au-dessus du Catéchisme de l’Église catholique, mais également très au-dessus de l’envoyé de Dieu que fut Saint-Paul, contredit frontalement leurs allégations, en souhaitant que les homosexuels puissent devenir prêtres, et donc dire la messe, et donc transformer le pain et le vin en corps et en sang du Christ. C’est-à-dire accomplir le geste le plus sacré au monde.
Le cardinal Marx étant très représentatif de l’Église allemande, la question qui se pose est d’une simplicité biblique : qu’est-ce qu’une hérésie, qu’est-ce qu’un schisme, et où se situe dans ce contexte l’Église catholique allemande ?
Il y a quelques années, le pape François, ami du cardinal Marx, avait indiqué que là où n’était pas Dieu était le diable. Il importe donc que le Vatican donne une réponse claire aux prises de position du cardinal sur l’homosexualité, pour que les catholiques sachent précisément de quoi il en retourne, et puissent savoir exactement ce qui vient de Dieu et ce qui vient du diable.
François Billot de Lochner
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