Source [Le Figaro] : Déplacé hors de Toulouse pour la première fois depuis 1369 à l'occasion du triple jubilé de saint Thomas d'Aquin, le coffre contenant les reliques de son crâne a été rénové et confié aux Dominicains de Bordeaux jusqu'au 27 février.
«Depuis la Révolution, les reliques étaient cachées : on avait tous besoin de les voir», confie le frère David Perrin, membre de l'ordre des Dominicains à Bordeaux. Son couvent accueille depuis le 12 février et jusqu'au 27 février les reliques de saint Thomas d'Aquin. Une exposition à la vénération des fidèles exceptionnelle : c'est une première depuis 1369. Cette année-là, un an après un décret du pape Urbain V, les reliques du seul Docteur commun de l'Église depuis 1923 sont confiées au couvent des Jacobins de Toulouse, berceau de l'ordre dominicain. Brièvement déplacées en l'église toulousaine de Saint-Sernin durant la Révolution afin d'assurer leur protection, elles reposaient sous l'autel des Jacobins dans un coffre en bois scellé où elles avaient été replacées en 1974.
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