Source [Marianne] : À Grenoble, un professeur d’espagnol a reçu l’ordre d’échanger une de ses classes avec une collègue, « sans aucune justification ». Cette dernière est la sœur d’une députée Renaissance proche de Gabriel Attal. Les syndicats enseignants dénoncent une décision qui ne serait pas passée par les services du rectorat mais viendrait directement du ministère de l’Éducation nationale, au moment où l’actuel Premier ministre était encore en poste.
Une affaire de « népotisme » auquel le nom de Gabriel Attal est mêlé au sein de l’académie de Grenoble ? C’est ce qu'ont dénoncé l'ensemble des syndicats enseignants de l’Isère – CGT, CFDT, SUD, UNSA etc. à l'exception du SNES – réunis en intersyndicale, dans un communiqué publié jeudi 29 février.
Tout part de la Cité scolaire internationale Europole, un établissement public qui réunit collège et lycée dans le quartier d’affaires de Grenoble. À la rentrée de janvier 2024, Federico Bellido – un professeur d’espagnol en poste depuis septembre 2022 – a été contraint d’abandonner sa classe de seconde en cours d’année pour récupérer une classe de 4e à la place, dans le cadre d’un complément de service de 2 h 30, au profit d’une de ses collègues de l'établissement.
- Affaire Pierre Palmade : Mila, son bébé perdu,...
- UE-Mercosur : lobbies, commission, Pedro Sánche...
- "La tonne de carbone doit devenir une nouvelle...
- Olivier, ex-préparateur physique dans le foot :...
- Présidence de commission, vice-présidence de l'...
- Moldavie : quand les expats installés dans l'Un...
- "Moi qui ai sauvé la Grèce" : quand François Ho...
- Hausses d’impôts : les classes populaires et mo...
- Fin de vie : "Les aidants sont trop longtemps r...
- Israël : face à la pénurie de soldats, l'armée...