220 millions d’euros pour sécuriser les cathédrales d’ici fin 2023

Source [Aleteia] : La ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, s'est rendue à la cathédrale d'Amiens mardi 11 avril suite aux travaux dont a bénéficié l'édifice dans le cadre du plan "Sécurité cathédrales" lancé en 2019. 220 millions d'euros auront été investis d'ici fin 2023 par l'État pour restaurer et sécuriser les cathédrales.

A quelques jours de l’anniversaire de l’incendie de Notre-Dame de Paris, la ministre de la Culture, Rima Abdul-Malak, a visité la cathédrale Notre-Dame d’Amiens mardi 11 avril, afin de suivre l’avancée des travaux de sécurisation de l’édifice. Ceux-ci ont eu lieu dans le cadre du plan « Sécurité cathédrales » de France Relance, lancé en 2019 par le gouvernement après l’incendie la cathédrale parisienne afin de « s’assurer que ces monuments emblématiques de notre patrimoine disposent tous d’un niveau de sécurité incendie satisfaisant tant dans le domaine de la protection des personnes que dans celui de la préservation du patrimoine culturel ».

Au total, 86 cathédrales appartiennent à l’État et relèvent du ministère de la Culture. Rima Abdul-Malak a donc annoncé que 52 millions d’euros supplémentaires seront alloués aux cathédrales de France (hors cathédrale Notre-Dame de Paris), dont 12 millions pour la sécurité incendie et 40 millions pour des travaux de restauration. Cette enveloppe permettra notamment l’installation de caméras thermiques, afin de détecter des chaleurs inhabituelles ou des intrusions, a détaillé la ministre auprès de France Bleu. En 2021-2022, 167 millions d’euros ont été investis dans les cathédrales et 220 millions le seront d’ici fin 2023. Ces différents investissements auraient permis, selon la ministre, d’améliorer la situation sécuritaire et l’entretien des cathédrales. « Aujourd’hui, le niveau global de sécurité des cathédrales a été très nettement relevé. Et, plus globalement, il y a eu une véritable prise de conscience collective des risques et de la manière de les gérer », a-t-elle affirmé dans une interview à La Croix. Elle évoque par ailleurs une « véritable révolution d’approche », dans la mesure où jusqu’à l’incendie de Notre-Dame de Paris, seule la sécurité des personnes était prise en compte et non celle du patrimoine.

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