Source [Fondation Jérôme Lejeune] Gestation Pour Autrui, Gestation Par Autrui, Grossesse Pour Abandon, Grossesse Potentiellement Annulable, Gosse Prêt Apporté… les qualificatifs ne manquent pas pour poser un diagnostic sur un nouveau virus qui sourde et auquel on n’oppose aucun vaccin, sinon la nécessité de l’accepter parce qu’il est dans l’air du temps.
Le rapport de la société française à la GPA évolue parce qu’elle est encore officiellement interdite, qu’on parle de GPA « éthique », que l’on veut donner la nationalité française aux petits « fantômes de la République » ; parce qu’il semble, enfin, que nous soyons si bien protégés par le principe de respect de la dignité humaine que rien ne saurait, en France, passer la douane de la légalité s’il n’est pas conforme aux « valeurs de la République ».
C’est grâce à ces propos rassurants que les prémices de la GPA se sont introduites sur le territoire français : revendication d’un « droit à l’enfant », égalité des couples, circulaire Taubira, condamnations par la Cour européenne des droits de l’homme laissées sans appel
Et pourtant. La Gestation Pour Autrui est une pratique fondamentalement opposée à la dignité de l’enfant, de la femme, du couple et de la procréation. Elle exige la signature d’un contrat qui transforme l’enfant à naître en objet de commerce, sa mère en supermarché procréatif ; elle organise l’abandon du nouveau-né par sa mère, et la rupture complète et irréversible avec sa vie prénatale, sa mémoire sensitive inconsciente et la relation biologique et psychologique qui se tisse in utero. Elle transforme le ventre des femmes pauvres en boîte à trésor pour couples aisés ; elle utilise enfin la souffrance de l’infertilité réelle de certains couples pour justifier la réduction en esclavage de l’enfant, considéré comme un bien meuble, et de sa mère, utérus à disposition des gamètes d’autrui.
Le manuel de la Fondation Jérôme Lejeune consacré à la Gestation Pour Autrui ouvre au fil des pages les yeux du public sur la recomposition du monde que modèle la GPA. Cette recomposition prépare un masque grimaçant de tragédie antique pour couvrir le visage traditionnel de ce que nous appelons une maman. Ce masque, le manuel souhaite, avec ses lecteurs, le retirer et le détruire avant que nos regards ne s’y soient habitués car au terme de cette recomposition, il faudra décider du sort de l’affection première de tout cœur humain :
« Si vous séparez l’amour de la procréation, disait Jérôme Lejeune, alors oui, la maternité deviendra l’obscénité même. »
> Manuel sur la GPA, septembre 2018, 92 pages.
> A commander gratuitement sur le site de la Fondation Jérôme Lejeune