Une étude récente de l’Institut Randstad et de l’Observatoire du fait religieux en entreprise (OFRE) présente des résultats qui inquiètent plusieurs observateurs. Selon cette étude, le « fait religieux » s’invite de plus en plus de place dans le monde du travail.
Plus de 20 % des managers sont confrontés régulièrement à des difficultés d’origine religieuse, et plus de 25% occasionnellement. 6% de ces faits sont conflictuels.
Les trois principales difficultés sont les suivantes :
- Demande d’absence pour une fête religieuse
- Port ostentatoire d’un signe religieux
- Demande d’aménagement du temps de travail.
La plupart de ces revendications (la première notamment) semblent saugrenues pour les Français d’appartenance chrétienne. Malgré la cure de « padamalgam » hivernal, la tentation est grande chez les sociologues du travail de confondre sans complexe et sans nuance des religions différentes, devenues « la religion ».
Sous couvert de rigueur scientifique, on refuse de voir la vérité en face. Aujourd’hui, c’est l’islam, et non « la religion » qui pose problème en entreprise. Et c’est une manière un peu facile de mettre la religion catholique au même niveau que l’islam radical. La ficelle est un peu grosse.
Fr. de L.
En savoir plus :
Étude : Le travail, l’entreprise et la question religieuse (Randstad)
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