Source [Causeur] Une tribune libre de Jean-Frédéric Poisson, candidat à la présidentielle.
À l’heure où des politiques comme Jean-Luc Mélenchon instrumentalisent le terrorisme de manière cynique, il est bon de s’attaquer aux véritables causes de cette barbarie plutôt que d’en combattre seulement les conséquences par des lois inopérantes. N’est-ce pas le cas de la nouvelle loi relative à la prévention d’actes de terrorisme et au renseignement, que le gouvernement Macron nous présente afin d’assurer la sécurité des Français face à la menace terroriste ? Comment se fait-il que neuf lois autour de la question du terrorisme aient été adoptées en six ans (le vingtième projet de loi en trente-cinq ans) alors que nous ne constatons aucune amélioration autour de ce problème en France ? L’assassinat de la fonctionnaire de Rambouillet en avril dernier, et plus récemment, l’attaque sur la fonctionnaire de police de la Chapelle-sur-Erdre confirment à quel point ce phénomène prospère encore sur le terreau de l’Islam radical.
Certains prétendent que la folie consiste à effectuer continuellement la même erreur et à s’attendre, chaque fois, à un résultat différent. Il me semble que, si l’on ne constate aucun changement malgré notre lutte incessante contre le terrorisme islamique, c’est que notre technique, consistant à promulguer de nouvelles lois à chaque catastrophe est mauvaise. L’on voudrait nous faire croire que le problème viendrait du manque de moyens de nos services de renseignement, et qu’il suffirait d’une nouvelle loi pour venir à bout de la menace. Pourtant, c’est davantage dans l’application des lois qui existent déjà que se trouve notre salut. En effet, le droit français nous permet déjà de recourir à la fermeture de lieux de cultes et à l’expulsion des individus d’origine étrangère susceptibles de représenter une menace grave. Pourtant, il est rare que ces dispositions soient appliquées. Il y a donc tout un travail concret à effectuer dans la lutte contre le terrorisme au sein des filières de l’immigration, dans les négociations diplomatiques afin de garantir le renvoi des individus radicalisés vers leurs pays d’origine, dans l’interruption des financements d’associations effectués par certains États musulmans afin d’étendre la charia en Europe, ou dans la fermeture des mosquées salafistes. Bien évidemment, les actions fortes dans tous ces domaines ne suffiront pas, mais il s’agit de lancer un avertissement sur le court terme afin de faire comprendre à nos ennemis que la France a recouvré toute sa souveraineté.
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