Source [Le Salon Beige] : Une nouvelle fois, Bruxelles fait la promotion de l’immigration de masse pour pallier notre déclin démographique. Alors que le Conseil a demandé à la Commission européenne, en juin, « une boîte à outils pour répondre aux défis démographiques », Dubravka Šuica, vice-présidente de la Commission en charge de la Démographie, a émis ses propositions. La principale ? « L’immigration est le seul moyen d’aider notre marché du travail ».
Ce n’est pas la première fois. Nous avons l’habitude d’entendre Ylva Johansson, communiste suédoise commissaire aux affaires intérieures de l’UE, tenir les mêmes propos. Elle a ainsi expliqué en 2020, dans un entretien à La Croix, qu’« il est crucial d’ouvrir autant de voies de migration légale que possible. L’Europe a besoin de main-d’œuvre car le continent vieillit ». L’ONU aussi envisage les « migrations de remplacement » comme une solution pour l’économie du Vieux continent.
Non seulement l’immigration de masse change déjà les équilibres politiques, volant au peuple historique la pleine maîtrise de son destin, mais elle aura des répercussions similaires sur tous les aspects de notre société : la place des femmes, notre rapport à la religion, à la philosophie, à l’art, à l’écologie, à la violence, à la justice, etc.
En outre, le prétendu argument économique est un mensonge. Combien de fois avons-nous entendu dire que « les immigrés vont payer nos retraites » ? Alors qu’en réalité ils travaillent moins que les Français et les Européens, sont pour la plupart très peu qualifiés et sous-diplômés, mais sont plus criminogènes et perçoivent autant, sinon davantage de prestations sociales.
L’universitaire Jean-Paul Gourévitch a chiffré le coût net de l’immigration à 53,9 milliards d’euros par an. Quatre fois le budget du ministère de la Justice. Les travaux de l’Observatoire de l’immigration et de la Démographie ont montré, en s’appuyant sur l’INSEE, qu’en 2018, les immigrés originaires du Maghreb et d’Afrique subsaharienne avaient un taux de chômage presque trois fois supérieur à celui des Français de naissance : en moyenne 18 % environ pour les premiers contre 6,9 % pour les natifs. Ce rapport correspond également à la part d’inactifs : environ 13 % pour les Français de naissance contre environ 40 % pour les immigrés venus du continent africain.
Ces chiffres restent extrêmement stables lorsque l’on considère les descendants d’immigrés puisque l’enquête Emploi 2020 de l’INSEE révèle que ces derniers, lorsque leurs parents sont originaires d’Afrique, ont un taux de chômage de 17,5 % et un taux d’emploi de 44 % en moyenne.
Face à ceux qui n’ont qu’une vision strictement comptable (erronée de surcroît !) et de court terme, qui ne voient dans le défi démographique que des statistiques, des individus abstraits et interchangeables là où il existe des personnes, des peuples et des civilisations, nous devons empêcher ce que l’écrivain franco tchèque Milan Kundera, mort il y a quelques mois à Paris, nommait « la fin possible de l’humanité européenne ». L’immigration « de travail » – à peine 13 % des titres de séjour délivrés en 2021 – est un leurre et l’immigration de masse constitue un péril mortel. Seule la natalité nous permettra d’assurer notre prospérité, mais aussi et surtout, car cette dernière y est indissolublement liée, notre être français et européen si singulier, si précieux, si fragile.
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