Source [Polémia] : La responsabilité de l’être humain dans le réchauffement ou le dérèglement climatique (lequel implique qu’il y aurait eu un jour un « règlement »…) est quotidiennement avancée comme une évidence par la doxa. Le débat public gagnerait pourtant à la prise en compte de voix divergentes telles celles de Steven E. Koonin, professeur de physique théorique et ancien sous-secrétaire d’État à la science dans l’administration Obama (auteur de « Climat, la part d’incertitude », Éditions l’Artilleur), d’Alban d’Arguin, un des pionniers de la lutte contre les éoliennes en France (« Réchauffement climatique – Enquête sur une manipulation mondiale », Éditions Pardès), de Christian Gerondeau, ingénieur polytechnicien qui travaille sur les questions environnementales depuis plus de dix ans (« Les douze mensonges du GIEC », Éditions l’Artilleur) ou encore de Guillaume Sainteny, ancien directeur des Études économiques et de l’Évaluation environnementale au ministère de l’Écologie (« Le climat qui cache la forêt – Comment la question climatique occulte les problèmes d’environnement », Éditions Rue de l’Échiquier). Des recensions de ces ouvrages ayant déjà été proposées par Polémia, le texte qui suit n’a d’autres fins que de rappeler quelques éléments d’information générale utiles à la réflexion.
Rien de nouveau sous le soleil
Steven Koonin raconte dans son livre comment des faits scientifiques ont ébranlé ses convictions antérieures et l’ont amené à exprimer des critiques à l’égard d’affirmations médiatiques et politiques qui se prévalent indûment du consensus scientifique.
Depuis un million d’années, des périodes de réchauffement rapide ont alterné avec des périodes de refroidissement plus lent. Ces variations n’étaient évidemment pas la conséquence des activités humaines mais, notamment, de légers changements de l’orbite de la terre autour du soleil et de l’inclination de son axe.
Alban d’Arguin relève que l’itinéraire de la Terre autour du Soleil est souvent en cause dans ces bouleversements du fait des variations de l’activité magnétique solaire. Lors d’un « petit optimum » survenu entre 900 et 1300, les températures étaient plus élevées qu’à notre époque. Depuis 170 ans, le climat se réchauffe mais connaît des périodes chaudes et froides, ainsi que, de temps à autre, des étés torrides et des hivers glacials.
Au XXe siècle, la planète s’est réchauffée entre 1910 et 1940, s’est refroidie entre 1940 et 1980 puis se réchauffe depuis lors, surtout dans les latitudes élevées, la basse atmosphère et les terres. Les plus âgés se souviennent peut-être que la dernière période de décroissance des températures avait conduit de nombreux climatologues de l’époque à prévoir l’arrivée imminente d’un nouvel âge glaciaire !
La croissance démographique et l’activité économique contribuent au réchauffement climatique à cause, notamment, des combustions fossiles, mais les aérosols et la déforestation exercent une influence refroidissante qui annule environ la moitié de l’influence inverse des gaz à effet de serre dus aux activités humaines. L’influence humaine est certes croissante mais elle ne représente aujourd’hui qu’une part très réduite de l’énergie qui circule dans le système climatique.
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