Source [Causeur] : Notre chroniqueur n’en revient pas que les médias, les politiques et la France entière s’émeuvent aujourd’hui, parce que des jeunes filles sont à moitié massacrées et que de jeunes garçons sont tabassés à mort, et s’indignent soudain de la pression exercée sur les consciences par les islamistes. On s’en prend aux vecteurs du message, dit-il, pas à son origine: la tentative d’imposer la charia dans l’espace français.
Les Frères musulmans, chassés d’Égypte, leur foyer initial, par la politique intelligente du maréchal Abdel Fattah al-Sissi, se sont repliés vers l’Europe, dont ils ont senti que les convictions faiblissaient.
Ils sont loin d’être idiots, et ont très bien analysé la société française, dont le « multiculturalisme » fait éclater l’intégrité originelle. Ils ont déterminé que l’Ecole était aujourd’hui son point faible : la déperdition de matière grise, la collaboration d’enseignants islamo-gauchistes — ou simplement collaborateurs, la dhimmitude étant une tendance innée chez les partisans du « pas de vague » — et le relativisme culturel ont causé un effondrement des défenses immunitaires de ce qui fut jadis le principal levier de la laïcité, et d’intégration dans la nation française.
Ils ont alors lancé un jihad scolaire[1] qui porta d’abord sur les matières enseignées, acculant nombre d’enseignants à l’auto-censure : pas de discours scientifique sérieux sur la fabrique du vivant et l’origine des espèces, pas de références aux événements historiques qui fâchent, et épurement du vocabulaire. Exactement comme les Nazis dans l’Allemagne des années 1930. Ou comme Big Brother dans le roman d’Orwell.
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