Source [Marianne] : Élue maire de Paris en 2014, la socialiste a démarré son premier mandat tambour battant en développant la vision hédoniste de la ville portée par Bertrand Delanoë. Depuis, malgré des chantiers massifs menés au pas de charge, la sinistrose s’est installée à l’Hôtel de Ville.
Le retour du paradis est toujours un exercice éprouvant. Pour Anne Hidalgo, il se double de surcroît d’une polémique qui n’arrange rien au climat de fin de règne à la Mairie de Paris. Le voyage de l’édile, accompagnée d’une délégation pléthorique, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française, pour des motifs douteux (rencontres de maires d’outre-mer, inspection – finalement annulée – du site de l’épreuve de surf des jeux Olympiques…), avait déjà fait grincer quelques dents. L’annonce bien tardive des deux semaines de vacances à l’autre bout du monde prises par la socialiste a achevé de transformer le malaise en petit scandale, et ce, même si la commission de déontologie de la Ville de Paris a donné quitus à Anne Hidalgo. À un an des JO, celle qui dirige la capitale depuis 2014 aura toutes les difficultés du monde à se représenter aux prochaines municipales, en 2026. Comment en est-elle arrivée là ?
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