Article rédigé par Fides, le 10 janvier 2003
Abidjan (Agence Fides) – Les rebelles qui sévissent dans l'ouest de la Côte-d'Ivoire continuent à commettre des pillages et des destructions ", déclare une source locale contactée par l'Agence Fides. " Plus que des rebelles, ce sont des bandits qui assaillent la population civile, et qui n'ont pas même épargné les Missions.
Plusieurs missionnaires ont été attaqués et dépouillés de tout ce qu'ils possédaient ".
Dans le nord, contrôlé par le principal mouvement rebelle, le Mouvement Patriotique de la Côte-d'Ivoire (MPCI), la situation est plus tranquille. Les Salésiens de Korhogo, ville du nord, à la frontière avec le Burkina Faso déclarent à l'Agence Fides : " La trêve est maintenue et la situation est calme. Mais manquent les services publics, parce que les employés n'ont plus de travail. Les écoles sont fermées, l'hôpital fonctionne à un rythme réduit, de nombreuses personnes n'ont plus de travail. Pour cela, des familles se trouvent dans des difficultés économiques, et ont du mal à se procurer de quoi manger. L'UNICEF et le Programme Alimentaire Mondial ont envoyé des aides, mais les besoins sont très grands.
Nous autres Salésiens, nous continuons nos activités d'enseignement pour 700 enfants, vu que les écoles sont fermées. Nous sommes parvenus à fêter Noël dans la tranquillité. Malheureusement, nous n'avons pu fêter la veillée de Noël en raison du couvre-feu et de la présence pesante des rebelles armés dans les églises. " (L.M)
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