Article rédigé par La Fondation de service politique, le 24 septembre 2008
PEUT-ON ETRE CATHOLIQUE sans l'obéissance de la foi, peut-on être catholique en s'opposant publiquement au pape, sans rejoindre l'enclos du Bon Pasteur, ni demeurer dans l'auberge du Bon Samaritain qui héberge, soigne et guérit ? sans rejoindre la famille de Jésus qu'on appelle l'Église ? Pas facile de répondre à cette question, ni de vouloir définir ce que c'est que d'être chrétien.
L'essai de définition échappe au fur et à mesure que les mots veulent circonscrire. Bien sûr, on a foi en Jésus-Christ et en son message subversif mais est-ce là tout ?
Dans le très médiatique témoignage de sa ré-appartenance au christianisme, Jean-Claude Guillebaud ne manque pas de faire émerger cette difficulté. Le titre qu'il a choisi emploie le mot large de chrétien alors que le livre renvoie en toutes ses pages à une culture précise, la catholique. Faisant réécouter le poème d'Aragon chanté par Jean Ferrat, J'arrive où je suis étranger lors de l'émission For Intérieur , le chroniqueur de l'hebdomadaire La Vie, invité pour la promotion de son nouveau livre, donne là, semble-t-il, une clé de compréhension. Ce qui intéresse en réalité l'ancien journaliste du Monde, c'est la métamorphose, c'est le passage. De fait, le livre dit moins, en effet, ce que Jean-Claude Guillebaud est, que le regard sur le processus de changement lui-même, sa mue, ce qu'il [est] devenu, ou mieux encore, re-devenu .
[Fin de l'extrait] ...
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