Article rédigé par Le Salon Beige, le 17 juin 2024
Source [Le Salon Beige] : Communiqué des fidèles du diocèse de Quimper, qui manifestaient hier :
350 catholiques attachés au rite tridentin ont manifesté ce dimanche 16 juin dans les rues de Quimper. Drapeaux bretons, bannières, cantiques traditionnels et sonneurs s’étaient donné rendez-vous sur le parvis de la cathédrale Saint Corentin à 15h. Tous venaient protester contre les décisions prises le 19 mai dernier par Monseigneur Dognin, évêque de Quimper et Léon, à l’encontre des fidèles du diocèse attachés à la liturgie traditionnelle et contre sa décision d’expulser les prêtres de la Fraternité Sacerdotale Saint Pierre à qui ils étaient confiés jusqu’à présent.
Pour rappel, à l’heure où la presse unanime découvrait avec intérêt et émerveillement la messe en latin lors de la célébration de la Pentecôte retransmise en direct sur Cnews, le même jour, l’Évêque de Quimper et Léon signait une lettre teintée d’un cléricalisme d’un autre âge. Dans ce courrier, il supprimait dans tout le diocèse la célébration selon le rite traditionnel des messes en semaine, du triduum pascal, de la Fête-Dieu, des baptêmes, des mariages, des obsèques, ainsi que le catéchisme des enfants et les formations pour adultes ! Il ne resterait plus que trois messes le dimanche selon l’ancien rite dans tout le département, célébrées à tour de rôle par des prêtres tournants qui doivent, avant la fin de l’été, apprendre à dire la messe sous cette forme qui leur est pour la plupart inconnue. Une situation bancale, sans colonne vertébrale, sur un siège éjectable ! C’est cette situation que les fidèles sont venus dénoncer publiquement.
Après le mot d’envoi de Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance Catholique et natif de Brest, venu apporter son soutien aux fidèles finistériens, le cortège s’est élancé dans le centre-ville de Quimper en direction de l’évêché, derrière une banderole demandant la « Tradition sans condition ». Rythmée par la récitation du chapelet, les cantiques traditionnels et les sonneurs, le cortège est arrivé devant la porte de l’évêché, qui est encore une fois restée close.