Article rédigé par JDD, le 20 mars 2024
Source [JDD] : INQUIÉTUDE. Le sujet de la fin de vie divise la communauté médicale, au sein de laquelle de très nombreux soignants redoutent les effets pervers de la loi annoncée par le président de la République.
« Donner la mort n’est pas un soin. » En septembre 2022, plusieurs organisations professionnelles de soignants s’invitent dans le débat. Ils sont soignants palliatifs, infirmiers, psychologues, oncologues, gériatres… et l’expérience quotidienne de la fin de vie les unit.
C’est la raison pour laquelle Agnès Firmin-Le Bodo, alors ministre de la Santé, les réunit le 3 novembre 2022. Ils sont majoritairement hostiles à une évolution de la loi. Des soignants qui y sont favorables sont donc invités par souci démocratique. François Blot par exemple, praticien en réanimation, ou encore Valérie Mesnage, neurologue. Eux confient au JDD y avoir été « en leur nom », faute de collectif de soignants en faveur du suicide assisté ou de l’euthanasie.
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