Article rédigé par Valeurs actuelles, le 11 janvier 2024
Source [Valeurs actuelles] : Une enquête menée par la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) révèle la situation de précarité qui touche un grand nombre d’étudiants. Pour vivre décemment, 41 % des jeunes affirment avoir besoin de se salarier à côté de leurs études.
Un chiffre inquiétant. Selon une étude menée par la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) relayée par franceinfo mercredi 10 janvier, 19 % des étudiants ne mangent pas à leur faim. « S’endormir le ventre vide et étudier le ventre vide, ce ne sont pas des conditions pour faire des études », a dénoncé Sarah Biche, vice-présidente chargée des affaires sociales à la Fage.
L’enquête de la Fage a révélé que cette situation de précarité concernait aussi bien les étudiants boursiers que non boursiers. Si 28 % des étudiants boursiers ont déclaré ne pas manger à leur faim, cette restriction alimentaire touche également 16 % des étudiants non boursiers. Malgré le repas à 3,30 euros pour les non boursiers ou à 1 euro pour les boursiers, les étudiants jugent ces tarifs trop élevés. Pire encore, 49 % des étudiants n’ont pas de quoi s’acheter des fruits et légumes frais.
La précarité étudiante, premier facteur d’échec académique
L’enquête menée par la Fage a également pointé du doigt les difficultés rencontrées par les étudiants pour se loger. Si 37 % des étudiants qui n’ont pas de logement Crous souhaiteraient en avoir un pour pallier la cherté des prix, pour autant, 32 % n’aimeraient pas habiter de tels locaux en raison de leur insalubrité. Mauvaise isolation, punaises de lit ou cafards… L’insalubrité de certains logements proposés par le Crous repousse les étudiants à en faire la demande.
11/01/2024 01:00