Article rédigé par Aleteia, le 06 janvier 2024
Source [Aleteia] : La ministre de la Santé par intérim, Agnès Fimin Le Bodo, est sous le feu des critiques depuis sa visite à l'Institut Jérôme Lejeune, le 4 janvier 2024. Rattaché à la Fondation Lejeune qui lutte contre l'avortement, ce centre est pourtant l'un des pionniers dans la recherche médicale de la trisomie 21.
Pluie de critiques, ou plutôt déferlement de haine : c’est ce que subit la ministre de la santé par intérim, Agnès Fimin Le Bodo, depuis sa visite à l’Institut Lejeune, le 4 janvier 2024. La raison ? L’Institut Lejeune, centre de recherches sur les déficiences intellectuelles d’origine génétique, est rattaché à la fondation Jérome Lejeune, qui lutte activement contre l’avortement, la PMA, la GPA ou encore la légalisation de l’euthanasie.
« Visite de l’Institut Jérôme Lejeune, lieu de passion et d’énergie, où l’innovation et le développement des connaissances autour des déficiences intellectuelles sont pratiqués à un niveau d’excellence remarquable », avait ainsi publié jeudi 4 janvier dans la soirée la ministre sur son compte X. Une publication contre laquelle de nombreux internautes se sont insurgés, fustigeant une « visite à des réacs anti-IVG » ou encore « la normalisation de l’extrême droite ». « Cette visite s’inscrivait dans le cadre de la labellisation en centre de compétences déficiences intellectuelles rares », s’est justifiée Agnès Firmin Le Bodo vendredi matin, tout en rappelant que ses positions sur l’IVG, l’euthanasie ou la PMA étaient déjà connues. « Pour ceux que ça dérangent [sic] la démocratie c’est aussi échanger avec les personnes qui ne partagent pas vos idées. Et en l’occurrence, j’ai eu avec les pros de santé de cet institut un échange sur la fin de vie » écrit-elle encore.
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