Article rédigé par Marianne, le 07 novembre 2023
Source [Marianne] : Le procès de douze hommes pour un projet d'attentat déjoué pendant la campagne présidentielle de 2017 débute à Paris ce lundi 30 octobre. Les deux principaux accusés, qui avaient tenté de faire allégeance à l'État islamique, Clément Baur et Mahiedine Merabet, avaient notamment pour cibles François Fillon et Marine Le Pen.
Il devait se tenir au début de l'année mais avait été renvoyé au bout de quelques jours… faute de magistrats disponibles. C'est finalement ce lundi 30 octobre que s'ouvre à Paris le procès de douze hommes mis en cause pour un projet d'attentat pendant la campagne présidentielle de 2017. Tout repart de zéro donc, pour les deux principaux accusés qui devront répondre de leurs actes devant les juges de la cour d'assises spéciale jusqu'au 1er décembre. Il s'agit de Clément Baur et Mahiedine Merabet, respectivement âgés de 30 et 36 ans aujourd'hui. À leurs côtés, dix autres hommes – dont neuf comparaissent libres – sont également soupçonnés d'avoir aidé le duo à se procurer armes et munitions. Ils seront jugés pour association de malfaiteurs terroriste.
Le 18 avril 2017, après plusieurs jours de traque, Clément Baur et Mahiedine Merabet étaient interpellés à Marseille – soit à peine cinq jours avant le premier tour de la présidentielle. Les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) avaient finalement réussi à localiser la planque de ces derniers. Les deux hommes, qui se sont connus en prison, avaient précipité leur chute en cherchant à contacter, via la plateforme Telegram, le groupe État islamique (EI) pour lui transmettre une vidéo d'allégeance et de revendication. Mais, c'est chez un agent infiltré de la DGSI que leur vidéo avait atterri…
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