Article rédigé par Breizh-Info, le 28 octobre 2023
Source [Breizh-Info] : C’est un projet qui fait parler dans la métropole nazairienne : dans l’une des friches bordant la route de l’Atlantique entre Saint-Nazaire et Trignac, la municipalité veut construite un “village solidaire” ou “village à haute tolérance”.
Problème : ce magnifique projet n’a pas été annoncé aux habitants du quartier d’Herbins de façon très conventionnelle et concertée mais par une simple distribution de tracts dans les boîtes à lettres ! Et encore, tous les habitants n’ont pas été informés de cette façon !
De ce fait, la machine à grogner était lancée : pétition (450 signatures à ce jour), rassemblement, réunions animées. Au cours de l’une d’entre elle, le maire de Saint-Nazaire, David Samzun était même obligé de venir prêter main-forte à ses adjoints sous le feu des critiques.
Car le très social “village solidaire” aux dix logements individuels aura pour vocation d’accueillir un large public précaire : SDF, possible migrants, qui ne manqueront pas de profiter de l’aubaine. Le lieu est entouré de deux écoles, d’un EHPAD, de maisons d’ouvriers et résidentielles. Un City Park était même en projet pour les enfants du quartier. Mais qu’importe ! La municipalité est suspectée de vouloir exporter en dehors du centre-ville (le terrain est même légalement sur la municipalité de Trignac) la misère et les ultra-cas sociaux.
Un collectif de riverains (le “collectif d’Herbins“) s’est mis en place et essaye de fédérer les locaux contre le projet. “Nous ne voulons pas de ghetto à nos portes” est, en résumé, le mot d’ordre des habitants inquiets.
Lundi 16 novembre, la dernière réunion d’information a rassemblé de nombreux habitants mécontents. Et motivés pour faire capoter le projet !
28/10/2023 01:00