Article rédigé par Marianne, le 30 juillet 2023
Source [Marianne] : Élue en 2022 sur un programme de fermeture des frontières, la dirigeante italienne d'extrême droite s'est néanmoins résolue à traiter la question de l'exil de concert avec l'Union européenne et les pays du bassin méditerranéen en organisant, ce dimanche 23 juillet, une « conférence internationale » sur les migrations.
Giorgia Meloni a accueilli, dimanche 23 juillet, à Rome les dirigeants des pays méditerranéens pour promouvoir un nouveau mode de coopération entre pays d'immigration et pays d'émigration, sur le modèle de l'accord signé par l'Union européenne (UE) avec la Tunisie dans le but de freiner l'arrivée d'exilés sur le continent. La Première ministre italienne d'extrême droite a ouvert la conférence en fixant les priorités de ce qu'elle appelle « le processus de Rome ». « Lutte contre l'immigration illégale, gestion des flux légaux d'immigration, soutien aux réfugiés, et surtout, la chose la plus importante, sinon tout ce que nous ferons sera insuffisant, une large coopération pour soutenir le développement de l'Afrique, et particulièrement des pays de provenance des migrants », a-t-elle détaillé.
Parmi les personnalités présentes, les présidents de la Tunisie Kaïs Saïed, des Émirats arabes unis Mohammed ben Zayed, de la Mauritanie Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Charles Michel, le Haut-commissaire du Haut-Commissariat aux Réfugiés, Filippo Grandi, et des délégués des grandes institutions financières internationales. Malte, l'Égypte, la Libye, l'Éthiopien, la Jordanie, l'Algérie, le Niger, le Liban sont représentés par leurs chefs de gouvernement respectifs. Tandis que d'autres, comme la Grèce, la Turquie, le Koweït ou l'Arabie saoudite, ont envoyé des ministres. La France et l'Espagne n'ont pas de représentants.
30/07/2023 01:00