Article rédigé par Le Figaro, le 25 mai 2023
Source [Le Figaro] : Le ministère de l'Intérieur s'est attiré les foudres de l'opposition pour avoir demandé à certains établissements de communiquer le taux d'absence d'élèves à l'occasion de la fête musulmane de l'Aïd el-Fitr. Une enquête que l'essayiste ne juge pas choquante.
FIGAROVOX. - Le ministère de l'Intérieur a reconnu être à l'origine des demandes de chiffrage du nombre d'élèves absents le jour de l'Aïd el-Fitr, qui ont été faites à certains chefs d'établissements scolaires de Toulouse et Montpellier. Une requête qui a suscité l'indignation de la communauté éducative. De quoi cette polémique est-elle le nom ?
Céline PINA. - De la médiocrité ambiante et de l'hystérie d'une certaine gauche qui n'existe que dans l'indignation permanente, même et surtout quand elle n'a plus rien à proposer. Cette polémique est ridicule et outrancière. Il n' y a pas de fichage et on en est bien loin. On ne voit pas bien en quoi la communication d'un taux d'absentéisme rappellerait les heures les plus sombres de notre histoire. On a plutôt l'impression que les organisations type LFI, SOS Racisme, la LDH, sous influence islamiste, font feu de tout bois pour essayer d'imposer un narratif de persécution des musulmans dans le débat public. Pour cela le buzz et le scandale sont des armes utiles. Dans ce cas précis, ils cherchent à mobiliser des références collectives autour du fichage des Juifs lors de la Seconde Guerre mondiale par le Régime de Vichy. D'où la référence au fichage que l'on retrouve dans la presse militante ou sur les réseaux sociaux.
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25/05/2023 01:00